Vacances : 11 lieux mystérieux et légendaires de l’Hexagone à visiter

Dans le Pas-de-Calais, près de Wierre-Effroy, une chapelle attire chaque année de nombreux pèlerins. La légende raconte qu’une jeune femme nommée Godeleine, que son mari maltraitait, avait enterré sa quenouille dans les bois, et qu’une source d’eau aurait jailli à cet endroit. On y construisit plus tard une chapelle. Surtout, l’eau de la fontaine aurait des propriétés magiques : elle permettrait de soigner les yeux et de faire revenir l’être aimé.

Dans le Bas-Rhin, autour d’un couvent mérovingien fondé par Sainte Odile, un mur païen formé de 300 000 pierres trône depuis des siècles ou des millénaires sans que l’on ne comprenne son origine. 

Toujours est-il que sa source, réputée guérisseuse,  aurait des propriétés régénérantes sans pareille, d’où l’afflux massif de pèlerins dans les environs chaque année. 

A Théus, une petite commune dans les Hautes-Alpes, un spectacle vaut le détour. D’étranges piliers de roche, parfois très fins, se multiplient à flanc de montagne. On les appelle les “cheminées de fées”. 

Et bien qu’elles soient dues à l’érosion, une légende accompagne depuis des siècles ce paysage. On raconte qu’à la veille du Carême, des jeunes premières auraient dansé toute la nuit, sous le charme d’un violoniste. Pour les punir, le diable aurait poussé un cri terrible qui les auraient pétrifiées sur place. L’endroit porte ainsi le nom de “salle de bal des demoiselles coiffées”. 

Au XVIe siècle, on considérait le Berry comme une région infestée de “sorcières”, ce qui a donné lieu à de violentes “chasses”. On dit, depuis, que c’est le foyer principal de la sorcellerie française. Dans le Cher, la commune de Rezay est traditionnellement considérée comme la “capitale des sorciers”, et elle a été nommée à plusieurs reprises “commune la plus superstitieuse de France”.