Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Alain Bashung, décédé en mars 2009, dispose enfin d’une sépulture à sa mesure. Le dandy rocker, enterré au cimetière du Père Lachaise, reposait jusqu'à maintenant sous une simple dalle de béton.
La stèle de marbre beige sur laquelle sont gravés des sillons de disque vinyle, qui devait être installée il y a un an et demi, vient seulement d’être posée. On y trouve cette sobre inscription : "Alain Baschung. 1947-2009. Tant Aimé". Baschung avec un C, du vrai nom du chanteur.
Un bras de fer opposait jusqu'à maintenant la famille d’Alain Bashung et la société de pompes funèbres qui devait s’occuper de l’organisation des obsèques. La société n’aurait, semble-t-il, pas honoré ses engagements.
En septembre dernier, Chloé Mons, veuve de l’auteur de "Madame Rêve" et mère de leur fille Popée, décidait de rendre l’affaire publique via un communiqué de presse. Elle y expliquait : "La mémoire d'Alain est bafouée et trahie. Je suis atterrée et attristée devant tant de malhonnêteté et de désinvolture. J'ai reçu un nombre incalculable de mails et de lettres d'admirateurs qui ne comprennent pas que, sept mois après son décès, sa sépulture ne soit toujours pas posée. J'ai décidé de porter cette affaire publiquement afin que cette entreprise ne puisse plus nuire et profiter de la peine et de la perte d'un être cher".
Chloé Mons, ainsi que les fans de Bashung, ont aujourd’hui obtenu gain de cause.