De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Je suis à prendre (1978), film réalisé par Francis Leroi
Retour au milieu des années 1970. Brigitte Lahaie est une figure incontournable du cinéma érotique et pornographique. Très active dans l’univers du X, l’actrice de charme originaire de Tourcoing a joué dans de nombreux films controversés et sulfureux.
"J’ai tourné de 1976 à 1980 de vrais films avec de vraies histoires. C’était un âge d’or", a expliqué la pionnière du hard en France dans un entretien à Metronews. Parmi ses succès, Brigitte Lahaie était à l’affiche de Je suis à prendre, réalisé en 1978 par Francis Leroi. Une fiction pornographique d’1h24, dont la musique est signée Dourret Parras, où elle incarnait Hélène, le premier rôle féminin.
"Hélène est délaissée par son époux dès leur nuit de noces. La jeune femme, qui ne veut pas se contenter de cette situation, se jette dans les bras de leurs serviteurs, qui s'empressent de la satisfaire", peut-on lire dans le résumé partagé par Télé 2 Semaines. Au cœur de cette intrigue très coquine, la comédienne Brigitte Lahaie joue avec d’autres stars de l’époque. Parmi le casting, vous retrouvez notamment Patrick Bruno (son mari Bertrand), Karine Gambier (la femme de chambre Maguy), Robert Le Ray (le valet Ralf), Jean-Pierre Armand (le palefrenier Hector).
D’autres vedettes comme Lydie Beggy, Sophie Bulle et Dominique Aveline font une apparition dans la fiction, notamment lors de scènes sulfureuses dans un club libertin. Pour Brigitte Lahaie, Je suis à prendre est "le meilleur et le plus beau de tous les films de [sa] période érotique". Et, de revenir auprès de Metronews. "Nous étions de jeunes hippies qui avions le sentiment de donner un sacré coup de pied dans la fourmilière. Notre travail n’était visible que dans les salles obscures". À l’image d’un autre film phare de sa carrière.
Les Petites écolières (1980), réalisé par Frédéric Lansac
En 1980, Brigitte Lahaie prend un virage décisif dans sa carrière dans l’industrie du X. Avec Les Petites écolières, réalisé par Frédéric Lansac, la célèbre actrice de charme signe à l’époque son dernier film du genre pornographique. Elle joue ici le rôle de Madame "la tenancière d'une maison close" qui "est sommée de fermer son établissement par la police des mœurs", indique le résumé paru sur le site de Télé-Loisirs.
Pourtant, cette propriétaire a d’autres projets en tête. "Elle décide de se reconvertir en ouvrant une école privée très particulière pour jeunes filles. La rentrée lui amène quatre belles pensionnaires". Entre libertinage, parodie et cabotinage, le long-métrage 1h25 est un véritable succès dans les salles obscures très privées en 1980-1981. L’occasion pour les spectateurs de voir aussi à l’écran des stars comme Marilyn Hess, Cathy Stewart ou encore Dominique Aveline.
Interrogée en 2018 par Planet, Brigitte Lahaie revenait pour nous sur sa folle carrière. "Oui, j’ai déjà eu une vie très riche et ce n’est peut-être pas fini". Une déclaration anecdotique comme une forme de prémonition ?
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Une dernière fois (2020), réalisé par Olympe de G.
"Je n’avais aucune envie de faire un film porno", avait juré Brigitte Lahaie en 2020. Deux après sa dernière interview pour Planet, la célèbre actrice et animatrice de Sud Radio s’est pourtant laissée séduire Une dernière fois, dans cette fiction réalisée par la cinéaste féministe Olympes de G et diffusée en inédit sur Canal+. Au cœur de cette histoire interdite aux moins de 18 ans, la sexagénaire incarne l’héroïne nommée Salomé.
Derrière ce personnage, l’actrice incarne une jolie blonde de 69 ans qui a décidé de mettre fin à ses jours. Mais, avant de quitter ce monde, elle ne désire qu’une chose : planifier le moment où elle fera l’amour pour la dernière fois. Vivre cet ultime instant de plaisir comme un vrai bouquet final... comme le prouvent les images de la bande-annonce.
C’est en lisant le scénario du film de la réalisatrice que Brigitte Lahaie a changé d’avis. "On a parlé ensemble, elle était d’accord pour que je ne fasse pas de scène que je n’avais pas envie de faire", nous a-t-elle avoué en ajoutant. "J’ai trouvé que c’était intéressant aussi de montrer que, bien qu’on ait plus de 60 ans, on peut aussi être désirante et certainement être désirable". Alors, laissez-vous séduire et replongez dans l’œuvre de Lahaie !
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