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Après avoir annoncé que le propulseur du robot Philae était en panne, mettant en péril son atterrissage, les scientifiques ont pu crier de joie en sachant que leur sonde était bien parvenue à la surface de la comète Churyumov-Gerasimenko. La joie a cependant été de courte durée quand les premières informations émises par Philae ont fait état de plusieurs problèmes techniques, rapporte BFM TV.
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L’atterrissage de Philae, qui s’est déroulé à 551 millions de kilomètres de notre planète sur un corps céleste qui avance à la vitesse de 10 kilomètres/seconde, n’a été que partiel. L'engin n’est pas parvenu à se fixer sur la comète. "Les harpons pourraient ne pas s’être activés ce qui voudrait dire que nous ne sommes pas arrimés sur la surface de la comète", a reconnu l’Agence spatiale européenne (ESA), hier soir.
Fixer la sonde, un impératif
Les harpons devaient permettre à Philae de ne pas être éjecté de "Tchouri". Car avec l’absence de gravité, la sonde qui pèse 100 kilogrammes sur Terre ne pèse pas plus lourd qu’un gramme explique Francis Rocard, un astrophysicien qui a travaillé sur le programme, contacté par 20minutes. "S’il n’est pas fixé au sol, il peut dégager au moindre dégazage de la comète", a-t-il précisé.
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Le problème d’encrage pose également d’autres problèmes. Non fixé, l'appareil ne peut pas procéder à des prélèvements via sa foreuse, sous peine d’être directement renvoyé dans l’espace. Un mauvais arrimage qui l'empêche par ailleurs de s’alimenter correctement en énergie solaire. Invité sur Europe 1 jeudi matin, Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatial (CNES), s’est montré cependant rassurant. Les panneaux solaires fonctionnent et devraient permettre à Philae "d’envisager un futur".
Selon BFM TV, les résultats des premières analyses de la situation, s'ils annoncent un mauvais arrimage de Philae, devraient permettre au Centre européen d'opérations spatiales de décider la mise en place d'un sauvetage à distance.
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