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Pour faciliter l'acceptation des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-M), qui visent à bannir progressivement les véhicules les plus polluants des grandes agglomérations, un rapport sénatorial préconise notamment d'assouplir le calendrier des restrictions, et de renforcer les aides à l'achat. "Partout où elles sont instituées, les ZFE-M se heurtent à des crispations et de vives incompréhensions, tant de la part des collectivités territoriales chargées de les mettre en place que des usagers, particuliers et professionnels, dont les mobilités quotidiennes seront affectées par les restrictions de circulation", indique un résumé de ce rapport, d’après Capital. Son rapporteur, le sénateur Philippe Tabarot (LR), note un accompagnement insuffisant de l'Etat, une offre de transport alternative à la voiture "trop modeste", et le "caractère financièrement inaccessible" des véhicules propres.
Un manque d’aides alternatives pourrait créer une "division"
"Le renouvellement d’un tel volume de véhicules dans des délais aussi contraints semble matériellement difficile à envisager, compte tenu du coût des véhicules peu polluants", rajoute le sénateur LR. D’autre part, un "préalable indispensable au déploiement de ce dispositif" est l’existence d’une offre suffisante de transports alternatifs. C’est pourquoi, le sénateur préconise aussi de renforcer les aides à l’acquisition de véhicules "propres neufs" (bonus écologique et/ou prime à la conversion), en ciblant notamment les ménages modestes, et d’instaurer un guichet unique pour simplifier leur obtention. Avant de déployer le dispositif, "une mise en œuvre concertée à l’échelle régionale doit être envisagée", suggère-t-il, afin d’éviter de trop grandes inégalités et de rendre les règles plus compréhensibles.
Découvrez dans notre diaporama ci-dessous, quelles sont les villes menacées par l’arrivée d’éventuelles ZFE en 2024, contraignant certains automobilistes à rebrousser chemin.