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Pour les parents de Cécile Vannier, une lycéenne de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) qui a perdu la vie dans une explosion terroriste au Caire (Egypte) en 2009, les attentats de Paris en novembre 2015 auraient pû être évités, comme le relate le Parisien.
La lycéenne de 17 ans, est décédée dans l'explosion d'une bombe déposée par un groupe terorriste au Caire, près de la mosquée Al-Hussein. Cet attentat avait également blessé 24 personnes dont 17 Français.
Aujourd'hui, les familles des victimes veulent savoir ce que la police et la justice savaient réellement. Sept ans après la mort de leur fille, les parents de Cécile Vannier déplorent le piétinement de l'enquête remplie d'interrogations. "Il est urgent de faire toute la lumière sur la gestion de ce dossier pour éviter d'autres drames", a déclaré au quotidien la mère de la jeune fille.
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Des protagonistes en commun
Après l'attentat dans la capitale égyptienne en 2009, l'enquête avait notamment permis de découvrir un projet d'attaque au Bataclan. Le Belge Farouk Ben Abbes, 39 ans, avait alors été mis en examen. En 2012, faute de preuves, cette affaire avait été classée par la justice et le suspect remis en liberté. Pour les familles des victimes, cette décision reste incompréhensible car il pourrait y avoir encore d'autres personnes en lien avec les deux affaires.
L'enquête avait également permis d'établir des liens entre ce terroriste belge et Mohammed Merah ou encore Fabien Clain, le leader du terrosrisme français, dont la voix a nettemment été identifiée dans l'annonce de la revendication des attentats de novembre 2015 à Paris.
"Ces personnes qui sont impliquées dans l'attentat du Bataclan sont présentes dans notre dossier", a déclaré à FranceTV Info Catherine Vannier. "S'ils avaient fait le boulot correctement, il n'y aurait peut-être pas 130 morts", a ajouté son mari Jean-Luc Vannier. En décembre 2015, l'avocat de Cécile Vannier, Me Olivier Morice, a demandé au juge d'instruction que la procédure sur l'attentat du Caire soit ajoutée à l'enquête sur les tueries de novembre à Paris. Une demande qui a été, selon l'avocat, acceptée.
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