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La Cour européenne des droits de l'Homme a validé l'arrêt des soins de Vincent Lambert ce vendredi matin. La CEDH a déclaré "qu'il n'y avait pas de violation du droit de la vie" dans la décision d'arrêter l'alimentation et l'hydratation artificielles.
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Vincent Lambert, 38 ans, est plongé dans un état neurovégétatif après un accident de la route en 2008 et est hospitalisé dans une unité de soins palliatifs au CHU de Reims où il est nourri et hydraté artificiellement.
Sa famille se déchire depuis plus de deux ans sur sont sort. Ses parents avaient saisi la CEDH pour contester la décision du Conseil d'Etat, validant l'arrêt des soins, donnant raison à l'épouse de Vincent Lambert et une partie de ses frères et soeurs.
Le combat est-il terminé ?
L'arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme est définitif. En revanche, les parents de Vincent Lambert pourront demander une nouvelle décision médicale.
En effet, la décision précédente a été prise "par un médecin et ne peut être mise en oeuvre que par ce médecin", qui n'est plus en poste au CHU de Reims où est hospitalisé Vincent Lambert, rapporte Jean Paillot sur Europe 1, l'avocat des parents du trentenaire. Cette nouvelle décision permettrait alors l'engagement de nouveaux recours administratif.
L'ancien médecin qui avait pris la décision de l'arrêt des soins a salué "un petit pas pour Vincent Lambert et son épouse mais un grand pas pour notre humanité".
La femme de Vincent, Rachel Lambert, a indiqué à iTélé qu'il n'y avait "pas de soulagement, pas de joie à exprimer (...) La volonté de Vincent va être faite".
Quant à sa mère, Vivianne Lambert, elle estime que la décision de la CEDH est "un scandale" mais qu'elle et son mari continueront à se battre.
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