De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"C’est une merde", "allez, rentre chez toi", "laissez-le mourir !". Dans certaines situations, la nature humaine peut devenir bestiale et méchante.
C’était le cas dimanche, lorsque des témoins ont laissé se noyer un réfugié gambien, qui s’était jeté dans le Grand Canal de Venise (Italie) dans ce qui semble être un suicide, selon la presse locale relatée par France 24.
Il a semble-t-il refusé de prendre la bouée de sauvetage
Des témoins ont filmé la scène avec leur téléphone portable. Une vidéo (ci-dessus dans l'article) a été reprise par un média italien.
On peut voir des dizaines de personnes, à bord de bateaux de transport, assister à la noyade de ce jeune homme, prénommé Pateh Sabally et âgé de 21 ans selon la presse transalpine. "Afrique ! Afrique !", lance un individu en italien, tandis qu'un autre crie : "Lancez-lui des gilets de sauvetage !".
Deux bouées sont alors lancées à l’eau en direction de l’homme, qui semble s’en approcher sans pour autant les attraper. De quoi étayer l’hypothèse du suicide.
Le réfugié est mort de froid dans une eau à 5 °C
Dans une autre vidéo, on peut entendre des discussions entre des touristes présents sur un bateau au moment de la noyade. Certains souhaitent se jeter à l’autre, mais sont empêchés par d’autres qui estiment que c’est trop dangereux.
À l’arrivée des secours, Pateh Sabally était déjà décédé. Une enquête va être ouverte pour déterminer d’éventuels manquements dans ce drame. "Je ne veux pas accuser qui que ce soit, mais peut-être que quelque chose de plus aurait pu être fait pour le sauver", a indiqué Dino Basso, le directeur local de la Société nationale de sauvetage, au journal Corriere del Veneto. Pour Dino Basso, les bouées de sauvetage ne servaient à rien dans cette situation car l’homme était paralysé par l’eau à cinq degrés. Il aurait mieux fallu tirer la personne hors de l’eau selon lui.
La presse locale précise que Pateh Sabally, originaire de Gambie, avait fui son pays pour rejoindre l’Italie. Il bénéficiait depuis deux ans d’un titre de réfugié. L’homme était arrivé à Venise en provenance de Milan, quelques heures avant sa noyade…