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Jean Castex, le Premier ministre, l'a annoncé lors de sa désormais habituelle conférence de presse du jeudi. Le variant anglais continue son expansion galopante dans l'Hexagone. Les données de Santé Publique France l'attestent avec certitude. Les analyses réalisées par l'organisme montrent que la souche britannique est présente dans près de 60% des tests analysés.
Attention, cela ne veut pas dire que 60% des tests réalisés à l'échelle de toute la France révèlent une présence de la souche venue de Grande-Bretagne. Santé Publique France se base en effet sur une partie seulement de tous les tests effectués chaque semaine. Pour la semaine allant du 25 février au 4 mars, un peu plus de la moitié de l'ensemble des tests ont fait l'objet d'analyses approfondies.
Le variant anglais est désormais majoritaire en France
Par rapport à la semaine dernière, le taux de présence de la souche britannique dans les tests étudiés a augmenté de plus de 10%. A la date du 25 février, le variant anglais était alors détecté dans un peu moins de 50% des cas. Il faut également relever que les variants brésiliens et sud-africains apparaissent dans 6,3% des tests étudiés par Santé Publique France.
Concernant l'échelle territoriale, l'expansion constante du variant anglais est inégalement répartie. Dans 57 départements, la proportion de suspicion du variant est supérieure à 50%. Le nord de la France est principalement touché. D'autres territoires semblent encore épargnés. On relève ainsi 10 départements où la suspicion de variant est inférieure à 30%. Ces territoires sont souvent ruraux et peu peuplés.
Il existe également des disparités notables concernant l'âge des personnes infectées par la souche britannique.
Le variant anglais épargnerait les personnes âgées
Le constat était déjà possible la semaine dernière. Le variant anglais semble moins toucher les personnes dont l'âge est le plus avancé. Pour la classe d'âge des 90 ans et plus, les données de Santé Publique France indiquent un taux de suspicion du variant de 41% soit presque 20% de moins que la moyenne de tous les âges. Concernant les 80-89 ans, le taux de suspicion est de 48%, là encore bien en dessous de la moyenne nationale.
Concernant les quinquagénaires, le taux de suspicion est de 59,5% soit exactement le même que la moyenne de tous les âges. Pour les 60-69 ans, c'est un peu moins avec un taux de présence du variant de 57%. En réalité, à partir de 30 ans, le taux de suspicion du variant ne cesse de baisser à mesure que l'âge augmente...
Une baisse plus globale du nombre de cas chez les personnes âgées
La plus faible présence du variant anglais chez les personnes âgées, s'inscrit en fait dans une baisse plus générale du nombre de cas de Covid chez les plus anciens. Les courbes de Santé Publique France le montrent clairement.
Le taux d'incidence des 75 ans et plus est en baisse constante depuis maintenant plusieurs semaines. Dans le même temps, toutes les autres classes d'âges connaissent une hausse plus ou moins forte de ce même taux d'incidence. Cette tendance se retrouve également dans les admissions à l'hôpital et les entrées en réanimation.