De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise sanitaire revient petit à petit sur le devant de la scène. Depuis plusieurs semaines, la France est confrontée à "une reprise épidémique qui est liée à l'arrivée de nouveaux variants de la famille Omicron, qui s'appellent BA4 BA5", indique l'infectiologue Anne-Claude Crémieux, sur Franceinfo.
Malgré des indicateurs épidémiologiques qui virent au rouge et un nombre moyen de cas positifs quotidiens qui a augmenté de 50% en l’espace d’une semaine, le retour de mesures sanitaires comme le port du masque obligatoire n’est pas à l’ordre du jour.
L’infectiologue conseille tout de même aux personnes âgées de plus de 60 ans de continuer de porter ces protections faciales dans les milieux très confinés comme dans "les salles salles très fermées avec plusieurs centaines de personnes".
Pour endiguer cette nouvelle vague de l’épidémie, le gouvernement entend relancerune campagne vaccinale qui tourne désormais au ralenti.
Dynamiser la campagne vaccinale
Les deux nouveaux variants BA.4 et BA.5 sont plus transmissibles que BA.2, à l’origine de la vague en mars, mais ils échappent aussi "un peu mieux au vaccin", précise Anne-Claude Crémieux. Conséquence : ils provoquent "une érosion de l'efficacité de la protection du vaccin contre les formes sévères, au bout de quatre à six mois", ajoute l’infectiologue.
Pour se protéger au maximum de toutes formes graves, il est donc primordial d’être à jour dans ses vaccins anti-covid. Seul problème : la campagne vaccinale des deuxièmes doses de rappel ne "va pas assez vite" selon les autorités sanitaires. Seulement un quart des personnes éligibles (personnes âgées de 60 ans et plus) ont reçu leur second rappel vaccinal contre le Covid, un taux "clairement insuffisant", souligne le gouvernement.
Prochainement, des courriers devraient donc être envoyés aux personnes concernées pour les inciter à faire cette nouvelle dose sans attendre.