Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Les indicateurs sont enfin en baisse ! Mais cela ne veut pas dire qu’il faut relâcher ses efforts, bien au contraire. Si l’on sait bien une chose sur le coronavirus depuis le début de la pandémie, c’est qu’il est imprévisible…
Aussi, si les dernières restrictions sont levées d’ici cet été, il ne serait pas étonnant de voir, à nouveau, les chiffres s’affoler à la rentrée. Surtout si l’on en croit les scénarios envisagés par les scientifiques.
En ce moment, les chercheurs du monde entier étudient avec soin la situation pandémique en Afrique du Sud. Pourquoi ? Car ce qu’il s’y passe en ce moment pourrait bien arriver chez nous dans quelques semaines.
Covid : la menace BA.4 et BA.5
Depuis deux ans, le pays connaît en effet tous les six mois une nouvelle vague redoutable, avec de nouveaux variants toujours plus contagieux, entraînant une augmentation fulgurante et rapide des cas. Après Omicron, en ce moment, ce seraient surtout les souches BA.4 et BA.5 qui seraient à l’origine du pic de contamination sur place.
D’après le scientifique Tulio de Olivera, “La situation épidémiologique en Afrique du Sud peut « guider le monde entier » vers l’avenir de la pandémie et le préparer à vivre avec le Covid et ses futurs variants”, rapporte le Parisien.
Il ne faut donc pas se réjouir trop vite de la baisse des contaminations significative dans l’Hexagone ces derniers jours.
Il y a quelques jours, l'infectiologue Bruno Mégarbane, assurait sur franceinfo qu’il ne fallait pas exclure de "refaire une 4e dose pour la totalité de la population, mais on verra à ce moment-là en fonction des variants qui vont circuler".
Covid : bientôt une 4e dose pour tous ?
Les sous-variants BA.4 et BA.5 seraient 20 % plus transmissibles que BA.2, le variant aujourd’hui majoritaire en France, et pourraient infecter plus facilement les personnes déjà contaminées. Pour éviter qu’une nouvelle vague ne paralyse, encore, le pays, les autorités pourraient bien décider d’imposer la 4e dose de vaccin, dès la rentrée, à l’ensemble de la population (elle est aujourd’hui seulement ouverte aux plus de 60 ans).
Les départements qui sont déjà bien vaccinés pourraient ne pas y échapper : la deuxième dose de rappel deviendrait leur dernier recours pour se protéger davantage contre les contaminations en série. Découvrez dans notre diaporama les départements où plus de 79% de la population a reçu une première dose de vaccin au 9 mai 2022.
** selon les données de CovidTracker le 10 mai 2022.