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La campagne de vaccination ne se passe décidément pas comme prévu en France. Critiqué pour sa gestion de la vaccination contre le coronavirus Covid-19, le gouvernement doit aussi faire face à plusieurs couacs sur le terrain, notamment une saturation des centres et l'impossibilité de prendre de nouveaux rendez-vous. Invité sur TF1 jeudi 21 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran est revenu longuement sur la vaccination des Français, expliquant que l'objectif était "d'avoir vacciné 70 millions de personnes fin août" dans l'Hexagone, "si la totalité des vaccins commandés sont validés par les autorités sanitaires européennes et mondiales".
Covid : 70 millions de personnes vaccinées fin août ?
Un chiffre très haut alors que la campagne a démarré tout doucement en France. D'après Olivier Véran, les objectifs du mois de janvier - fixés à un million de personnes vaccinées - devraient être dépassés. "Ensuite, le nombre de personnes vaccinées monterait à 4 millions fin février, 9 millions au mois de mars, 20 millions à la fin d'avril, 30 millions à la fin mai, 43 millions à la fin du mois de juin, 57 millions à la fin du mois de juillet et 70 millions, c'est-à-dire la totalité de la population française, d'ici fin août", a-t-il conclu.
Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, même chez certaines personnalités politiques. François Asselineau, président de l'UPR, a notamment réagi à ce chiffre de 70 millions de personnes, affirmant que "le vaccin sera donc obligatoire, contrairement à l'engagement de Macron !". Est-ce comme ça qu'il faut comprendre l'explication d'Olivier Véran ? Le gouvernement n'a jamais dit qu'il souhaitait rendre le vaccin obligatoire.
À la fin du mois de novembre, lors de son allocution devant les Français, Emmanuel Macron a déclaré : "Je veux être clair, je ne rendrai pas la vaccination obligatoire". Une position réaffirmée à la fin du mois de décembre par le gouvernement, après une polémique autour du projet de loi sur les urgences sanitaires. Alors que l'opposition redoutait une restriction des libertés, Olivier Véran a rappelé que "ce texte n'a pas du tout vocation à envisager la vaccination obligatoire contre le coronavirus". Depuis, la position du gouvernement n'a pas changée et le vaccin contre le Covid ne sera donc pas obligatoire.