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Pour la première fois de toute l’histoire judiciaire française, une famille syrienne porte plainte en France pour son fils égorgé en Syrie par des terroristes de l’Etat islamique dont faisait partie le Normand Maxime Hauchard. Cette plainte fait suite à la diffusion en novembre 2014 d’une vidéo intitulée "N’en déplaise aux mécréants" montrant la mise à mort de l’otage américain Peter Kassig et de dix-huit autres prisonniers, soldats de l’armée syrienne.
Dans un premier temps retoquée, la constitution en tant que partie civile des parents de l’un de ces militaires tués a finalement été validée par la Chambre de l’instruction du tribunal de grande instance de Paris. Une information judiciaire y est ouverte depuis le 26 décembre pour "association de malfaiteurs terroristes, en relation à titre principal avec une entreprise collective, ayant pour but de troubler gravement à l'ordre public par l'intimidation et la terreur".
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Il existe de nombreuses affaires de ce type
Selon Le Figaro, 118 enquêtes liées au terrorisme en Syrie et en Irak sont ouvertes à Paris, parmi lesquelles figurent 68 informations judiciaires et 50 enquêtes préliminaires. Depuis la fin de l’année 2013, le nombre d’affaires de ce type a subi une hausse exponentielle de 180 %.
Mais ces enquêtes sont difficiles à mener, puisqu’il est impossible d’envoyer des enquêteurs sur place et que les instances judiciaires ne coopèrent pas avec les services de Bachar al-Assad.
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