De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La polémique enfle à Villefranche-sur-Saône, dans le Rhône. Une auto-école qui ouvrira prochainement ses portes dans la ville a en effet annoncé qu’elle allait réserver une salle de code pour les femmes. Une initiative vivement décriée, y compris par le maire de la ville.
Tout est partie d’une publication sur la page Facebook "Musulmans de Villefranche-sur-Saône" le 7 août dernier. Ce message annonçait l’ouverture de la nouvelle auto-école "avec bien sûr comme promis une salle de code réservée aux femmes". Une annonce que la gérante du futur établissement a précisé en indiquant que "les leçons de conduite seront effectuées par (elle) pour les femmes, et par un homme pour les hommes". Ces informations ont rapidement provoqué un tollé de réactions sur la toile, de nombreux internautes dénonçant une forme de "communautarisme".
Le maire se dit "surpris et choqué"
Je suis "surpris et choqué d’apprendre par les réseaux sociaux qu’une auto-école qui va bientôt ouvrir dans (l)a ville et qui porte le nom d’Auto-école de la mairie – puisqu’elle est située à proximité-, veuille accueillir de manière distincte les hommes et les femmes dans deux salles", a de son côté déclaré dans un communiqué le député-maire de Villefranche-sur-Saône, Bernard Perrut, avant de s’opposer clairement à ce projet. "J'affirme mon attachement et celui des élus de Villefranche aux valeurs de la République, à l’égalité homme-femme, et notre opposition à toutes les formes de communautarisme", a-t-il ajouté, précisant qu’il avait contacté le sous-préfet de la ville.
La gérante se défend
Interrogée par Le Figaro, la gérante de l’auto-école s’est quant à elle défendue de tout communautarisme et a fait valoir ses seules intentions commerciales : "Je ne fais que répondre à la demande de beaucoup de jeunes filles de tous horizons et de toutes origines qui ne veulent pas être mélangées aux garçons, souvent un peu chahuteur à cet âge".