De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La première nuit de l'année fut éprouvante pour une famille de l'Essonne. David, père de cette grande famille de trois filles et un garçon, est réveillé à six heures du matin le 1er janvier. La raison ? Les cris de ses enfants alors que leur maison s'apprête à prendre feu. Interrogé par Le Parisien, David explique avoir accouru au dernier étage, où dorment ses jumelles âgées de dix ans. "J'ai monté les escaliers à la nage. Quand je suis entré dans la chambre, il y avait des étincelles qui sortaient du compteur", rapporte-t-il, faisant référence au compteur Linky.
Sans attendre, toute la famille se rue à l'extérieur de la maison. "Nous sommes à peine arrivés dehors qu'on a entendu plusieurs explosions. Je ne sais plus exactement combien", raconte David. Le double vitrage de la chambre éclate, l'électricité est coupée dans tout le voisinage, et les pompiers ne viendront à bout des flammes que quatre heures plus tard. Si les habitants de cette maison de Corbeil-Essonnes sont heureusement sains et saufs, la maison a été fortement endommagée, ainsi que des biens comme des lits et des manuels scolaires. La plus grande, âgée de onze ans, a réussi à sauver son violon avant de quitter les lieux. Actuellement, les six membres de la famille sont logés dans un hôtel, aux frais de la ville.
Une plainte déposée contre Enedis pour destruction du bien d'autrui
Suite à cet incendie, David a décrété porter plainte contre Enedis pour destruction du bien d'autrui. À propos du compteur Linky, le père de famille affirme : "J'ai dû refuser cinq fois, il y a eu des installateurs qui sont venus sonner à la maison. A chaque fois, j'ai dit non". Finalement, la famille avait cédé quand Enedis évoquait la directive européenne imposant la pose des dispositifs Linky. La police technique s'est d'ores-et-déjà rendue sur les lieux afin de déterminer la cause exacte de l'incendie.