
Alors que le mois d’avril s’achève sur un temps sec et chaud, la France s’apprête à vivre une journée du 1er mai particulièrement chaude. Plusieurs départements devraient franchir la barre des 27 °C....
La première nuit de l'année fut éprouvante pour une famille de l'Essonne. David, père de cette grande famille de trois filles et un garçon, est réveillé à six heures du matin le 1er janvier. La raison ? Les cris de ses enfants alors que leur maison s'apprête à prendre feu. Interrogé par Le Parisien, David explique avoir accouru au dernier étage, où dorment ses jumelles âgées de dix ans. "J'ai monté les escaliers à la nage. Quand je suis entré dans la chambre, il y avait des étincelles qui sortaient du compteur", rapporte-t-il, faisant référence au compteur Linky.
Sans attendre, toute la famille se rue à l'extérieur de la maison. "Nous sommes à peine arrivés dehors qu'on a entendu plusieurs explosions. Je ne sais plus exactement combien", raconte David. Le double vitrage de la chambre éclate, l'électricité est coupée dans tout le voisinage, et les pompiers ne viendront à bout des flammes que quatre heures plus tard. Si les habitants de cette maison de Corbeil-Essonnes sont heureusement sains et saufs, la maison a été fortement endommagée, ainsi que des biens comme des lits et des manuels scolaires. La plus grande, âgée de onze ans, a réussi à sauver son violon avant de quitter les lieux. Actuellement, les six membres de la famille sont logés dans un hôtel, aux frais de la ville.
Suite à cet incendie, David a décrété porter plainte contre Enedis pour destruction du bien d'autrui. À propos du compteur Linky, le père de famille affirme : "J'ai dû refuser cinq fois, il y a eu des installateurs qui sont venus sonner à la maison. A chaque fois, j'ai dit non". Finalement, la famille avait cédé quand Enedis évoquait la directive européenne imposant la pose des dispositifs Linky. La police technique s'est d'ores-et-déjà rendue sur les lieux afin de déterminer la cause exacte de l'incendie.