Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
La NASA et les entreprises privées s'intéressent de très près à la Lune dans la conquête spatiale, à tel point que les règles juridiques la concernant pourraient être un jour remises en question. Le Traité international établi sous l'égide de l'ONU en 1967 stipule dans son article II que "l'espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l'objet d'appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d'utilisation ou d'occupation, ni par aucun autre moyen". Cela signifie donc que la Lune appartient à tout le monde, enfin pour l'instant.
La conquête spatiale a beaucoup évolué avec la multiplication des réglementations et des accords bilatéraux. De plus, les entreprises de vols spatiaux comme SpaceX se développent et pourraient s'intéresser à l'exploitation de la Lune.
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Il est possible d'acheter des parcelles lunaires
Aux États-Unis, certaines personnes se considèrent déjà propriétaires de la Lune (en partie). L’Américain Denis M. Hope a ainsi déposé des actes de propriété de la Lune auprès des services fonciers de la ville de San Francisco. Il possède aussi une société du nom de Luna Embassy qui vend des parcelles lunaires.
Pour l’achat de l'une d'entre elles, vous recevez un titre de propriété, des photos du terrain et les caractéristiques géographiques de son emplacement. Par ailleurs, une entreprise américaine, Lunar Republic Society, qui commerce des parcelles depuis 1999 affirme aussi être propriétaire de la Lune. Ces titres n’ont évidemment pas de valeur "notarial", ce qui n’a pas empêché à la société d'avoir vendu plusieurs millions de mètres carrés de Lune.
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