De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tour Eiffel : la patience des visiteurs sans prévente mise à l’épreuve
Depuis un mois, l’atmosphère est tendue au pied de la tour. Le monument payant le plus visité au monde (environ 7 millions de visiteurs par an) fait naître de l’exaspération chez son public. Le journal Le Parisien révèle la raison de cet agacement. Début juillet, la société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) a porté à 50 % la part des billets prévendus sur internet pour un horaire de visite prédéterminé. Le problème ne tient pas à cette nouveauté qui a pour objectif de mieux réguler les flux de visiteurs. À cette période de l’année, il s’agit d’accueillir chaque jour près de 25 000 visiteurs.
Le problème réside dans le mode d’application. On connait le système classique des billets en prévente donnant accès à une file prioritaire. Cette fois, la SETE est allé plus loin avec un principe d’ascenseurs dédiés. Une fois passé les murs de verre anti-attentat, les visiteurs sont désormais répartis entre les deux ascenseurs selon le mode d'achat de leur billet (sur place ou en ligne). Les détenteurs d’une prévente sont dirigés au pilier nord. Les autres au pilier ouest, où ils devront s’armer de patience, l’attente pouvant franchir la barre des trois heures. De quoi faire naître de la colère face à cette différence de traitement.
Tour Eiffel : la nouvelle méthode de répartition des visiteurs divise
Cette nouvelle méthode a pour objectif de réguler les flux, mais le problème de répartition persiste. Chaque ascenseur à une capacité de 100 places, mais il arrive que celui dédié aux préventes ne monte pas totalement plein alors que côté ouest la file d’attente s’allonge. Denis Vavassori, délégué CGT- tour Eiffel, explique cette situation dans Le Parisien : "Aux horaires peu demandés en prévente, il n’est pas rare que l’ascenseur nord monte au trois-quarts vide. Alors que la file s’étire devant l’autre ascenseur. A l’inverse sur les créneaux très demandés en prévente, au moindre retard on est obligés de faire des délestages sur l’ascenseur ouest où les visiteurs sans billet patientent déjà depuis des heures".
De son côté, la SETE s’est voulu rassurante dans un communiqué diffusé ce lundi. Elle y déclare que "pour les visiteurs munis de billets horodatés, le temps d’attente est très faible. Pour les visiteurs sans billet, il reste identique à l’année dernière". Elle indique également que ce nouveau système de vente nécessite "un temps d’adaptation" et que le bilan du premier mois de fonctionnement est "positif". La société doit cependant poursuivre les négociations avec l’intersyndicale qui a déposé un préavis de grève au 1er août et qui est reconductible. Les agents d’accueil dénoncent leurs conditions de travail actuelles.