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C’est une information qui fait froid dans le dos. Les auteurs des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles avaient, comme plan ititial, de faire exploser des voitures piégées en France, selon un rapport publié vendredi dernier par Europol. L’office policier européen a déniché cette information grâce à des données retrouvées dans un ordinateur récupéré à Schaerbeek, juste après les attentats du métro Maelbeek et de l’aéroport de Bruxelles.
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Des armes chimiques aussi dans les plans ?
Toujours selon Europol, cité par le quotidien belge La Libre, la technique de la voiture piégée reste possible en Europe à une "certaine étape". Il faudrait, pour cela, que les terroristes de l'Etat islamique importent, sur le Vieux Continent, les techniques utilisées en Syrie et en Irak.
Les experts d’Europol, basés à La Haye aux Pays-Bas, mettent aussi en avant la possibilité d’armes chimiques ou biologiques. En Syrie, l’EI avait déjà utilisé du gaz moutarde. Le groupe terroriste serait capable de produire cette substance avec l’aide d’anciens responsables militaires irakiens.
Une année 2017 pire que les années précédentes ?
De nouvelles menaces terroristes importantes planeraient sur l’Europe aujourd’hui. D'après l'office européen de police, la France se trouve dans le viseur car les djihadistes n’apprécient pas sa présence dans la coalition internationale qui bombarde l’EI en Syrie et en Irak. Aussi, les terroristes reprocheraient à la France sa "forte tradition séculaire". Sans oublier certaines mesures adoptées comme l'interdiction du port du voile intégral qui sont "vues comme ciblant spécifiquement les musulmans".
D’autres pays européens sont fortement menacés, comme la Belgique, l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas. Après des années 2015 et 2016 marquées par de nombreuses attaques terroristes dans plusieurs coins de la planète (Turquie, Mali, France, Belgique, Etats-Unis…), l’année 2017 pourrait être pire selon Europol. Et ce, malgré les "efforts énormes" des services de l’antiterrorisme qui ont procédé à l’arrestation de 667 personnes suspectes en 2015.
Comme l'explique Le Monde, Europol craint surtout le retour de certains combattants. "Leur retour représentera un défi sécuritaire de longue haleine", assure l’office de police, qui estime que "même s’il est vaincu en Syrie et en Irak, le groupe EI continuera à encourager et organiser des attaques dans l’Union européenne".
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