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"Tu es trans', tu peux avoir une amende dans le TGV pour cette raison." C'est avec ces quelques mots postés sur Twitter qu'une internaute a crée la polémique mercredi. Marie Furic, présidente de l’association Acronymes, a publié l’amende reçue par une transsexuelle alors qu’elle prenait le TGV. Comme un symbole puisque ce mercredi 20 novembre était la Journée internationale dédiée aux victimes de la transphobie.
Sur l’amende de la SNCF –datée du 31 mai 2013 et établie sur un trajet Lyon-Paris– est écrit: "Cette personne se présente avec un titre et une CNI [carte nationale d’identité] valable mais cette dernière se présente physiquement vêtue en dame". Lors du contrôle, l'agent de la SNCF a donc décidé de verbaliser la trans qui n'a pas pris la peine d'expliquer au contrôleur sa situation. Elle a, en effet, tout de suite payé l'amende qui lui a été remise.
L’entreprise promet de faire attentionSuite à ce tweet de Marie Furic, de nombreux internautes ont réagi et accablé la SNCF. L’entreprise ferroviaire a donc ensuite décidé de communiquer à ce sujet. "Ses conditions d'utilisation (du e-billet) précisent, notamment, qu'une pièce d'identité peut être nécessaire lors du contrôle. Dans ce contexte, le chef de bord a donc demandé la pièce d'identité et procédé à la régularisation." , a-t-elle expliqué avant d’évoquer la mise en suspend de l’amende : "Toutefois, compte tenu de la situation et de la bonne foi évidente de la cliente, nous avions, dès le mois de juin, revu son dossier et rapidement entamé les démarches afin qu'elle soit remboursée. Le 2 juillet dernier, un courrier de l'entreprise lui a ainsi été adressé pour remboursement de son voyage".
Face à cette mauvaise publicité, la SNCF a promis d’être désormais prudente face à de possibles cas de discrimination. "L'entreprise est extrêmement vigilante vis-à-vis de toute forme de discrimination à l'encontre de ses clients comme de ses agents", a-t-elle précisé, toutefois, sans s’excuser.