De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les syndicats SUD-Rail et CGT-Cheminots ont lancé hier un appel à la grève reconductible à partir du 10 juin. Ceux-ci contestent le projet de réforme ferroviaire qui doit être examiné la semaine prochaine à l’Assemblée, les 17, 18 et 19 juin. Un préavis de grève qui prendra effet à 19h et qui a été confirmé par la direction de la SNCF.
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L’autre syndicat, Unsa-ferroviaire, a pour sa part déposé une demande de concertation immédiate préalable à tout dépôt de préavis de grève. Celui doit décider dans le journée s’il rejoint les autres formations syndicales le 11 juin. Les trois syndicats doivent-être reçus le 12 juin par le secrétaire d’État aux transports Frédéric Cuvillier.
Ces derniers ont organisé le 22 mai dernier une manifestation à Paris pour défendre une autre "autre réforme ferroviaire". Plusieurs milliers de personnes (10.000 selon la police, 22.000 selon les organisateurs) se sont jointes aux cortèges.
La CFDT pour sa part, préfère jouer la carte de la négociation plutôt que d’entamer un rapport de force qui ne saurait leur être favorable.
La réforme a pour projet principal de stabiliser la dette du secteur et de préparer l’ouverture à la concurrence. Un rééquilibrage des forces de la SNCF et de RFF est également compris dans le projet. Les syndicats considèrent que la question de la dette n’est pas vraiment traitée par la réforme et que la fusion des deux entreprises publiques ne va pas assez loin.
La DHR du groupe, par la voix de François Nogué cité par l’AFP, estime que la grève porte sur des "des sujets internes à la vie de l'entreprise, qui n'ont que peu de rapport avec la réforme ferroviaire".
Le trafic sera perturbé à partir de mercredi matin et la SNCF devra détailler la circulation des trains la veille.