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"On a perdu 153 millions d'euros, ça fait 15 trains franciliens. Soit un tiers de notre résultat de l'année dernière. C'est énorme", a expliqué ce jeudi dans une interview accordée au Parisien-Aujourd’hui en France le patron de la SNCF, Guillaume Pepy. En ce neuvième jour de grève, Guillaume Pepy espère, avec ce chiffre, remettre les grévistes au travail, d'autant plus que le projet de loi sur la réforme ferroviaire devrait être adopté ce jeudi au Parlement.
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Des coûts astronomiques
Les trains immobilisés faute de conducteurs, ainsi que les compensations prévues par la SNCF expliquent ce coût de 153 millions d’euros. En effet, la compagnie compte baisser de 30% le prélèvement sur les abonnements mensuels et annuels au mois de juillet.
"J'ai décidé une compensation intégrale qui couvre les jours de la grève, qui concerne tous nos abonnés, plus de deux millions de personnes. En juillet, le coupon mensuel sera vendu 30% moins cher. C'est le moins qu'on puisse faire pour nos clients qui ont été très pénalisés", a ainsi expliqué Guillaume Pepy. La mesure – que les usagers excédés par le mouvement attendent de pied ferme- devrait coûter pas moins de 45 millions à la compagnie.
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