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La réinstauration d’une police de proximité était une des mesures promises pendant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron. C’est désormais à Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, de la mettre en place. Comme il l’avait déjà évoqué pendant l’été, les expérimentations auront lieu début 2018, et ça se confirme.
Hier, le ministère de l’intérieur a publié un communiqué dans lequel il explique que les premiers tests sur cette "police de sécurité du quotidien" seront mis en place l’année prochaine. Objectif : "répondre de manière plus efficace à l'ensemble des préoccupations [des] concitoyens, par tous les moyens".
Mise en place sous Lionel Jospin en 1998, la police de proximité avait été supprimée lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur, en 2003. L’ancien chef de l’Etat avait notamment justifié sa décision en expliquant que l’objectif de la police est d’arrêter les délinquants, et pas "d’organiser des matchs de rugby"
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D’autres mesures
Ces annonces ont été faites à l’occasion de l’installation d’Eric Morvan à la direction générale de la police. Ce dernier a dit vouloir travailler dans "la concertation, la transparence et la confiance".
Dans son communiqué, Gérard Collomb a aussi évoqué les questions sécuritaires de manière plus générale. Dans un contexte de menace terroriste, le ministre a annoncé le renforcement du dispositif de sécurité. Pour cela, il mise notamment sur "la recherche d'une coopération sans cesse accrue entre services de renseignement ou l'adaptation à des processus de radicalisation de plus en plus rapides".