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La plupart des écoles parisiennes sont fermées ce mardi en raison de la grève entamée par les enseignants contre le retour de la semaine de 4,5 jours annoncé par Bertrand Delanoë pour la rentrée prochaine.
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De nombreuses écoles sont fermées ce mardi à Paris, contraignant les parents à trouver des solutions de repli pour faire garder leurs enfants. Opposés au retour de la semaine de 4,5 jours annoncé par le maire de la capitale, Bertrand Delanoë, de nombreux enseignants ont en effet décidé de se mettre en grève.  Conséquence directe de ce mouvement  de contestation : la plupart des écoles n’ont pas ouvert leurs portes. La mairie évoque d’ailleurs un mouvement « massif » avec 84% d’enseignants grévistes. 

Jérôme Lambert, du principal syndicat du primaire SNUipp-FSU Paris - qui appelle à la grève avec une intersyndicale Snudi-FO, SE-Unsa, Sud-Education, Cnt-Ste et CGT Educ'action- a, quant à lui, indiqué que cette grève promettait d’être "historique" avec 95% des professeurs qui y participent. Et alors que plus de 50% des établissements du primaire sont entièrement en grève, la ville a mis en place le Service minimum d’accueil (SMA) dans 66 des 624 écoles qui auront plus d’un quart de grévistes. La raison : "le nombre restreint d’agents disponibles", selon la mairie.


Une manifestation à 14 heures

"Les enseignants, qui ont porté l’actuel gouvernement par leur mobilisation ou leur vote, sont déçus", a également expliqué Jérôme Lambert. Regrettant "un ravalement de façade", il a ensuite insisté sur la nécessité de "reprendre le débat". De son côté, Valéry Marty, la présidente de la fédération de parents d’élèves Peep, a estimé que ce mouvement "était prévisible car les enseignants et les parents sont assez insatisfaits de la manière dont se fait la réforme".  Une manifestation doit ainsi avoir lieu dans l’après-midi. Le cortège partira à 14 heures de la station de métro Temple, près de l’Hôtel de ville.


Peillon évoque une "exception parisienne"

Face à l’ampleur de ce mouvement, Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale a déclaré : "il y a une exception parisienne, je la regrette". Soulignant qu’il "n’y a jamais de grève injustifiée", le ministre a invité les Français à "s’informer" pour prendre conscience "qu’une semaine de 4,5 jours c’est mieux que 4 jours pour apprendre, qu’une journée de 5h15 (de classe) c’est mieux". Selon lui, cela permetta "à tous les enfants d’avoir des activités culturelles et sportives".
 

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