Ce lundi 25 novembre, le procès de Ludovic Bertin s’est ouvert, dans le cadre de la mort de Victorine Dartois, retrouvée noyée dans un ruisseau à Villefontaine en 2020.
Saviez-vous que les personnes âgées de plus de 50 ans sont les cibles préférées des escrocs en ligne ? C’est ce que rapporte le site Merci pour l’info qui alerte sur un nouveau type d’arnaque en ligne appelés les “boomer traps”.
Ce nouveau phénomène, qui signifie “pièges à seniors” en français, consiste à publier sur les réseaux sociaux de fausses images attendrissantes ou révoltantes grâce à l’intelligence artificielle pour faire réagir les internautes les plus novices, soit la génération des baby-boomers (les personnes nées entre 1943 et 1946 NDLR).
Pas une menace directe
Ces images sont créées pour générer une émotion chez l’internaute qui aura ensuite envie de cliquer, de liker ou de laisser un commentaire. Et plus l’image génère du trafic, plus les créateurs encaissent de l’argent.
Néanmoins, ces images ne représentent pas de menace directe puisqu’elles servent avant tout à générer du flux sur la page où elles sont publiées. “Plus il y a de personnes abonnées sur votre page ou qui visionnent une image ou une vidéo YouTube, plus les recettes liées à la publicité augmentent », explique Adam Bros, créateur de contenu. Mais les profils d’abonnés récoltés peuvent ensuite être revendus sur le darknet.
Une fois l'audience établie sur la page ou le profil, elle est laissée inactive pendant un certain temps, avant que ne soient publiés, cette fois, des contenus de propagande ou des liens malveillants, tels que des appels aux dons frauduleux ou de fausses promotions sur les cryptomonnaies.
Pire encore, le fait que vous aimiez une de ces images donne déjà une information aux arnaqueurs malveillants qui vous identifient comme un profil moins aguerri. Ils peuvent ensuite chercher à rentrer en contact directement avec vous et “cela peut aller jusqu’à de l’escroquerie sentimentale, où l’on tisse une relation virtuelle avec une personne pour lui soutirer de l’argent”, explique au Parisien Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité de l’Eset. Voici les indices qui peuvent laisser penser qu’une image est générée à l’aide de l’Intelligence artificielle.