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"D'après le retour de collègues, il y a beaucoup d'endroits où les masques ne sont parfois pas arrivés", s'inquiète Anne-Sophie Legrand, responsable du secteur collège au Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire. Interrogée par les journalistes de l'AFP sur la réouverture des établissements du secondaires, elle poursuit : "On a l'impression que ça va quand même un peu trop vite". Ses propos sont repris par le portail d'actualité Orange.
C'est que, depuis ce lundi 18 mai 2020, les collégiens de France retrouvent les salles de classes. Pas tous, certes : celles et ceux qui sont scolarisés dans le Grand-Est ou en Île-de-France ne sont pas invités à reprendre le chemin de l'école pour le moment. Mais en tout et pour tout, 85% des collèges de l'Hexagone devaient théoriquement rouvrir leurs portes à la date convenue. Les personnels enseignants ont donc bénéficié d'une semaine de plus que leurs confrères du primaire. "Cela reste une organisation très compliquée à mettre en place", nuance Audrey Chanonat, principale d'un établissement de La Rochelle, elle aussi questionnée par l'AFP.
Beaucoup d'élèves décrocheurs après deux mois de confinement ?
"Dans la dernière ligne droite, on réagence les salles de classe, on enlève des meubles pour respecter les distanciation du protocole sanitaire, on colle des scotchs par terre... On est en train de réinventer une nouvelle école, mais dans un laps de temps qui demeure extrêmement court. Tout repose actuellement sur beaucoup de bon sens, de pragmatisme et d'adaptation », explique-t-elle encore.
Compte tenu des consignes imposées par le gouvernement pour préserver la population contre le coronavirus, les élèves ne pourront d'ailleurs pas tous revenir en même temps. Audrey Chanonat explique qu'elle ne recevra que 8 à 10 élèves par classe, seulement en demi-journée et uniquement issus des classes de 6è et de 5è dans un premier temps. Elle est prête à donner son maximum car "c'est très important que les élèves reprennent contact avec l'école".
Un avis partagé par le délégué national de SE-Unsa, un autre syndicat professoral. "L'objectif pédagogique va être de reprendre avec nos élèves et de faire le point car on a malheureusement perdu beaucoup de monde en route", insiste-t-il.