De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La situation épidémiologique, a-t-on dit, s'est dégradée de façon spectaculaire. Et puis, l'exécutif a organisé son Conseil de défense sanitaire le mercredi 3 mars 2021. Le lendemain, devant les Françaises et les Français, Jean Castex tenait un discours différent. "La circulation du virus a continué de progresser", a-t-il certes reconnu, mais il y a un "mais". Selon lui, la réalité sanitaire est moins dramatique qu'elle n'aurait pu l'être : le coronavirus avance "à une vitesse moindre que ce que nous pouvions craindre", a-t-il observé.
Le tour des vis s'est donc avéré léger, autant qu'il pouvait l'être. Le chef du gouvernement a placé trois départements de plus sous surveillance coronavirus Covid-19 accrue et a énoncé un certain nombre de nouvelles restrictions sanitaires dans ces régions à risque. Il a aussi insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts, allant jusqu'à appeler à la "mobilisation générale" en faveur du respect des gestes barrières, sur lesquels l'Elysée a déjà beaucoup communiqué… et a été beaucoup détourné.
Pourquoi le gouvernement prévoit-il un "retour à la vie normale ?"
Aux yeux des journalistes du Monde (article abonné), un an après les débuts de l'épidémie, le Premier ministre est même allé jusqu'à "faire entrevoir le bout du tunnel". Il était, à cet égard, épaulé par son ministre de la Santé et des solidarités. "Nous avons besoin de tenir mais aussi d'avoir des perspectives", a d'ailleurs affirmé Olivier Véran.
De son côté, Gabriel Attal annonçait récemment un possible retour à la vie normale sous quelques semaines. "Il ne s'agit pas d'un horizon lointain et incertain, peut-être à la mi-avril", avait-il affirmé ainsi que le rappelle La Dépêche. Des propos qui collent avec ceux d'Emmanuel Macron et, surtout, qui viennent confirmer certains des signes envoyés par l'exécutif…
A quoi pourrait ressembler le retour à la vie normale annoncé par l'Elysée ?
Le président, semble-t-il, travaille activement à un retour à la vie normale. A ce chantier sont associés plusieurs ministres, dont certains n'ont théoriquement plus le droit de parler du vaccin ou de la gestion de la crise sanitaire. A la table du chef de l'Etat - ou du moins, à sa réunion en visioconférence - figurent donc Roselyne Bachelot, Bruno Le Maire, Roxana Maracineanu et notamment Bruno Le Maire. Tous planchent sur le protocoles de déconfinement et d'allègement des mesures sanitaires.
A cet effet, indique Le Parisien, Emmanuel Macron a demandé à Jean Castex de recruter un nouveau "monsieur déconfinement". "Il faudra quelqu'un pour coordonner ce travail", a-t-il déclaré. Un nouveau visage, en charge des bonnes nouvelles, pourrait donc faire son entrée dans l'équipe gouvernementale et démarrer le processus.
En outre, le chef de l'Etat souhaite voire plus commerces et lieux d'échanges rouvrir. Parmi eux, les bars, les restaurants, mais aussi les festivals…"Nous devons préparer, organiser, la réouverture des structures quand ce sera possible", a-t-il affirmé. "C'est un moment qui s'anticipe, même si on ne sait pas quand il interviendra", a d'ailleurs confirmé un conseiller à nos confrères.
Pour garantir une meilleure efficacité sectorielle, le gouvernement prévoit aussi de "désigner des référents", permettant de centraliser les réflexions de l'exécutif.
Coronavirus : quand reviendra la vie normale ?
Compte tenu des incertitudes qu'engendre en permanence le coronavirus Covid-19, il est difficile d'affirmer quand pourrait commencer la transition. Pour autant, d'après Pierre Tattevin, président de la Société de pathologie infectieuse de langue française et professeur de maladies infectieuses au CHU Rennes interrogé par France Info, les estimations du gouvernement ne paraissent pas absurdes.
"On a bon espoir d'avoir des jours meilleurs assez rapidement parce qu'on a une campagne de vaccination qui marche bien. On a trois bons vaccins, bientôt quatre, et on a protégé les gens les plus fragiles dès les premières semaines. Donc, on peut espérer des jours meilleurs assez rapidement", a-t-il affirmé aux micros de nos confrères. Avant de nuancer un tant soit peu le propos : "Mi-avril, je ne peux pas vous le promettre".