
L’enquête dans la disparition du petit Emile Soleil se poursuit et certaines théories émergent sur la mort du petit garçon, notamment celle sur la “signature d’un pervers”.
Un pays paralysé comme il y a 27 ans ? Si la grève de 1995 semble un lointain souvenir pour certains, de nombreux Français n'ont pas oublié les trois semaines de mobilisation en plein hiver, regroupant la fonction publique, les étudiants, les lycéens, la SNCF, EDF-GDF, la RATP puis La Poste et France Télécom, suivis par les centres de tri.
Les métros ne circulent plus, les grandes villes sont paralysées et le mouvement prend de l'ampleur, montant jusqu'à deux millions de personnes dans les rues le 12 décembre 1995. Les grévistes s'appuient aussi sur le soutien de l'opinion, puisque 60% des Français soutiennent le mouvement. Le gouvernement d'Alain Juppé recule et annule sa réforme des retraites.
Si ce mouvement revient aujourd'hui sur le devant de la scène, ce n'est pas pour une leçon d'Histoire, mais parce que la mobilisation contre la réforme des retraites d'Emmanuel Macron pourrait être de la même ampleur cet hiver. Les syndicats se sont mis en ordre de bataille pour une première journée de contestations le jeudi 19 janvier et le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez table sur deux millions de manifestants.
Comme l'explique RMC, le mot d'ordre est mobilisation pour ces syndicats, qui distributent des tracts, organisent des réunions publiques, lancent des appels sur les réseaux sociaux et dans les médias. Tous seront mobilisés le 19 janvier et la branche pétrole de la CGT vient d'appeler à plusieurs mouvement de grève ce jour-là, le 26 janvier et le 6 février. "Baisse des débits" et "arrêt des expéditions" sont notamment prévus, selon un syndicaliste interrogé par l'Agence France-Presse, citée par RTL. L'arrêt de travail sera progressif, de 24 heures le 19 janvier, de 48 heures le 26 janiver et de 72 heures le 6 février.
Pour la première fois depuis 12 ans, les syndicats s'unissent dans la mobilisation et ils bénéficient du soutien de plus de la moitié des Français. Un scénario qui rappelle donc celui de 1995 mais à quoi faut-il s'attendre pour ce "jeudi noir" la semaine prochaine ? Tout ce que l'on sait ci-dessous.