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- 1 - Réforme des retraites : ce qu'il faut retenir des annonces d'Elisabeth Borne
- 2 - Réforme des retraites : quel âge de départ selon votre année de naissance ?
- 3 - Réforme des retraites : combien de temps allez-vous devoir cotiser ?
- 4 - Réforme des retraites : toutes les dates à retenir en 2023
- 5 - Réforme des retraites : vers une mobilisation importante des syndicats
- 6 - Réforme des retraites : les alternatives au recul de l'âge de départ
- 7 - Réforme des retraites : 86% des Français opposés à un départ à 65 ans
- 8 - Réforme des retraites : l'opposition veille au grain
- 9 - Réforme des retraites : les conditions des Républicains pour soutenir le gouvernement
Le compte à rebours est lancé. Ce mardi 10 janvier 2023, la Première ministre Elisabeth Borne présente les détails de la réforme des retraites du gouvernement. Deux points doivent connaître d'importants changements : l'âge de départ à la retraite, et les durées de cotisations. Pourquoi ? Comment ? La mise en place de cette réforme des retraites a pour objectif de sauver le régime de retraite par répartition. Pour l'exécutif, elle repose sur trois points essentiels : équilibre, justice et progrès. Planet vous accompagne tout au long de cette journée aussi crainte qu'attendue.
Réforme des retraites : ce qu'il faut retenir des annonces d'Elisabeth Borne
Lors d'une conférence de presse ce mardi 10 janvier 2023 à 17h30, la Première ministre Elisabeth Borne a dévoilé les contours de la réforme des retraites. Voici les principaux éléments à retenir :
- L'âge légal de départ à la retraite est fixé à 64 ans. Il sera reculé progressivement jusqu'en 2030.
- La durée de cotisations sera de 43 ans dès 2027, au lieu de 2035 comme l'envisageait la loi Touraine de 2014.
- Les petites retraites seront revalorisées à hauteur de près de 1200 euros, soit 85% du Smic, pour les retraités actuels comme pour les nouveaux.
- La pénibilité devrait être mieux prise en compte notamment grâce à la création d'un fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle.
- Le cumul emploi-retraite sera facilité et créateur de droits.
- La majorité des régimes spéciaux seront supprimés pour les nouveaux embauchés.
- L'âge de l'annulation de la décote est maintenu à 67 ans.
- La réforme des retraites du gouvernement figurera dans le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS).
Découvrez notre direct ainsi que le détail de ce qui change pour vous ci-dessous.
19h20. C'est la fin de ce direct. Elisabeth Borne est attendue au 20 heures de France 2.
18h49. Difficile de se mettre d'accord chez Les Républicains. Aurélien Pradié, concurrent d'Eric Ciotti à la présidence du parti, fait part de ses doutes sur Twitter.
18h33. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, assure que cette réforme des retraites devrait générer un point de PIB supplémentaire en France dès 2027.
Nous devons trouver 13,5 milliards en 2030. La réforme apportera 17,7 milliards d'euros, dont chaque euro ira aux caisses de retraite et uniquement aux caisses de retraite (...) Chaque euro compte pour un Etat qui a 3.000 milliards d'euros de dettes. - Bruno Le Maire, ministre de l'Economie.
18h32. Au tour de la nouvelle cheffe des écologistes, Marine Tondelier, de faire part de son exaspération sur les réseaux sociaux.
18h31. Sur Twitter, le Mouvement des Entreprises de France (Medef) estime que cette réforme est "indispensable pour sauvegarder notre système de retraite". Dans son communiqué, l'organisation patronale déplore toutefois le recours d'un index seniors.
18h28. Olivier Marleix, chef des députés LR, a réagi à la présentation de la réforme en direct depuis l'Assemblée nationale. "Nous prenons acte que la Première ministre a entendu un certain nombre de demandes, la première et la plus importante est que le rythme ne soit pas brutal", s'est-il félicité auprès de la presse. À ce sujet, le député social Jérôme Guedj dénonce "une réforme Ciotti des retraites" sur Twitter.
18h22. "Nous avons considérablement avancé avec les organisations syndicales sur l'ensemble des mesures présentées", affirme la Première ministre.
18h21. Les réactions fusent sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, Jordan Bardella dénonce "une véritable guerre sociale au peuple français".
18h11. La réforme des retraites du gouvernement figurera dans le projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS). Pour rappel, cela donne la possibilité à la Première ministre de faire appel à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
18h06. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, annonce que le cumul emploi-retraite sera désormais créateur de droits. Les retraités qui reprennent une vie active pourront ainsi demander une revalorisation de leur pension de retraite.
18h05. Les retraités actuels qui ont effectué une carrière complète au niveau du Smic bénéficieront également de la retraite minimale à 1200 euros. Cette mesure était notamment réclamée par Les Républicains.
18h03. Marine Le Pen s'empare à son tour des réseaux sociaux pour exprimer sa volonté de "faire barrage à cette réforme injuste".
18h02. Le président de Debout la France propose "un référendum d'initiative partagée" pour maintenir la retraite à 62 ans.
18h01. Jean-Luc Mélenchon dénonce "une grave récession sociale".
17h59. Sur Twitter, la députée insoumise Clémence Guetté déplore une "double peine" pour les carrières longues et pénibles ainsi que pour les femmes.
17h57. Le départ à 62 ans à taux plein est maintenu pour les personnes en invalidité, incapacité ou inaptitude. "Cela représente 100 000 personnes par an", assure Elisabeth Borne. Sur les réseaux sociaux, la députée insoumise Clémentine Autain appelle à la mobilisation générale.
17h56. Une réforme des retraites qui rapporterait 17,7 milliards d'euros d'ici 2030, assure la Première ministre. Le surplus devrait servir à financer plusieurs mesures liées à la retraite : pénibilité, carrières longues, départs anticipés...
17h55. Sur Twitter, le député républicain Pierre-Henri Dumont estime que "nous sommes encore très loin du compte pour atteindre l'objectif d'une réforme juste et ambitieuse".
17h51. La cheffe du gouvernement confirme la création d'un index public sur la proportion de seniors employés dans les entreprises de plus de 1000 salariés. Le dispositif de retraite progressive sera également étendu aux fonctionnaires.
17h48. Le dispositif carrières longues vise à être amélioré. "En 2030, lorsque l’âge légal de départ à la retraite aura été porté à 64 ans, il restera à 58 ans pour ceux qui ont commencé à travailler très tôt, avant 16 ans", annonce la cheffe du gouvernement. Ceux qui ont commencé entre 16 et 18 ans, la retraite sera possible dès 60 ans. Pour ceux qui ont commencé à travailler entre 18 et 20 ans, il y aura la possibilité de partir dès 62 ans. "Nous rendrons le dispositif carrières longues plus juste, notamment pour les femmes", assure la locataire de Matignon.
17h47."La plupart des régimes spéciaux de retraite existants" seront supprimés par "question d'équité", annonce la Première ministre. Pourront continuer à partir plus tôt les militaire, les policiers, les sapeurs-pompiers ou encore les aides soignantes dans la fonction publique hospitalière.
Cette mesure ne s’appliquera qu’aux nouveaux embauchés qui seront désormais affiliés au régime général de retraite. - Elisabeth Borne, Première ministre.
17h45. La Première ministre a confirmé la revalorisation du minimum de pension à près de 1200 euros nets, soit 85% du Smic.
17h44. "Pour que ce projet soit pleinement équilibré, il faudra que chacun prenne sa part. C’est pourquoi nous demanderons aux employeurs une contribution supplémentaire pour le financement de la retraite", annonce la Première ministre.
17h44. Quatre personnes sur dix auront droit à un départ anticipé à la retraite. Cela signifie qu'elles n'auront pas à attendre 64 ans. Elisabeth Borne annonce "un fonds d'un milliard d'euros pour la prévention de l'usure professionnelle".
17h38. "Nous maintiendrons à 67 ans l’âge auquel les personnes peuvent partir à la retraite sans décote, quelle que soit leur durée de cotisation", assure la cheffe du gouvernement.
17h37. Pour partir à la retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027. Une accélération de la loi Touraine de 2014, qui prévoyait de fixer cet allongement de la durée de cotisations en 2035. Ce faisant, Elisabeth Borne espère un retour à l'équilibre pour la fin de la décennie, en 2030.
17h37. La présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, dénonce sur Twitter un projet "archaïque, injuste, brutal, cruel".
17h35. C'est officiel : l'âge légal de départ à la retraite sera fixé à 64 ans dès 2030, contre 62 ans aujourd'hui. Ceci se fera au rythme de trois mois par an dès le 1er septembre 2023. L'occasion pour la Première ministre de fustiger l'idée d'un abaissement de l'âge légal à la retraite, une mesure "démagogique", selon elle.
17h34.Amélioration du pouvoir d'achat de celles et ceux qui ont travaillé toute leur vie, et prise en compte de toutes les situations particulières : voici les deux points sur lesquels souhaite insister le gouvernement dans sa réforme des retraites.
17h32. D'entrée de jeu, Elisabeth Borne défend sa réforme des retraites. "Le nombre de ceux qui cotisent pour les retraites diminuent. C'est un fait, pas un argument politique", assène la locataire de Matignon, affirmant que ce projet a pour objectif de garantir l'équilibre du système de retraite.
17h30. Bonjour et bienvenue dans cette édition spéciale consacrée à la présentation de la réforme des retraites par Elisabeth Borne. La conférence de presse de la Première ministre commence.
On fait le point sur ce qui va changer pour vous.
Réforme des retraites : quel âge de départ selon votre année de naissance ?
Si des inconnues demeurent à quelques heures du verdict, il n'y a pas de suspens concernant le recul de l'âge légal et les durées de cotisations. L'âge légal de départ à la retraite devrait être progressivement décalé à 64 ans, à raison de trois mois de plus chaque année. Concrètement, voici ce que cela changerait pour vous :
- Pour les personnes nées au second semestre 1961, l'âge de départ sera fixé à 62 ans et 3 mois en 2023.
- Pour les personnes nées en 1962, l'âge de départ sera fixé à 62 ans et 6 mois en 2024.
- Pour les personnes nées en 1963, l'âge de départ sera fixé à 62 ans et 9 mois en 2025.
- Pour les personnes nées en 1964, l'âge de départ sera fixé à 63 ans en 2026.
- Pour les personnes nées en 1965, l'âge de départ sera fixé à 63 ans et 3 mois en 2027.
- Pour les personnes nées en 1966, l'âge de départ sera fixé à 63 ans et 6 mois en 2028.
- Pour les personnes nées en 1967, l'âge de départ sera fixé à 63 ans et 9 mois en 2029.
- Pour les personnes nées en 1968 et après, l'âge de départ sera fixé à 64 ans en 2030.
Votre année de naissance devrait également déterminer le nombre de trimestres à cotiser pour partir à la retraite.
Réforme des retraites : combien de temps allez-vous devoir cotiser ?
En ce qui concerne les durées de cotisations, ceux nés à partir de 1964 devront avoir cotisé 43 ans, ou 172 trimestres, pour partir à la retraite.
- Pour les personnes nées au second semestre 1961, il faudra avoir cotisé 169 trimestres.
- Pour les personnes nées en 1962, il faudra avoir cotisé 170 trimestres.
- Pour les personnes nées en 1963, il faudra avoir cotisé 171 trimestres.
- Pour les personnes nées en 1964 et après, il faudra avoir cotisé 172 trimestres.
Les personnes qui partent à la retraite à 67 ans pourront toujours partir à taux plein.
Après les annonces du 10 janvier, d'autres échéances sont attendues tout au long de l'année 2023. Voici les principales.
Réforme des retraites : toutes les dates à retenir en 2023
Voici les prochaines dates-clé de la réforme des retraites :
- 10 janvier 2023. A 19h15, l'intersyndicale doit se réunir à la Bourse du Travail afin de convenir d'une date de mobilisation contre la réforme du gouvernement.
- 23, 34 ou 26 janvier 2023. Dates envisagées par l'intersyndicale pour une mobilisation unie.
- 23 janvier 2023. Le projet de loi du gouvernement sera présenté en Conseil des ministres.
- 30 janvier 2023. Le projet de loi sera débattu en commission à l'Assemblée nationale.
- 6 février 2023. Premiers débats par les députés en séance.
- Fin février - début mars 2023. Le texte doit passer entre les mains du Sénat.
- Fin de l'été 2023. Le gouvernement espère une mise en place du texte de loi à cette date.
Si la réforme des retraites se prépare, la forte mobilisation aussi...
Réforme des retraites : vers une mobilisation importante des syndicats
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, ne cèdera pas. "La CFDT est prête à appeler les salariés à se mobiliser. Sous différentes formes : manifestations, initiatives dans les secteurs professionnels, appels à des débrayages…", confie-t-il dans les colonnes du Parisien.
Selon lui, les précédentes réformes des retraites correspondaient à une réalité qui n'est plus celle de la France aujourd'hui. "Il y a un déséquilibre, qui est estimé autour de 10 milliards d’euros par an. C’est 3% des retraites versées chaque année. Il n’y a pas, contrairement à ce que dit le gouvernement, un risque de disparition du régime de retraites par répartition, ni à moyen et ni à long terme", martèle-t-il auprès du quotidien francilien.
Même son de cloche du côté de la FO. Sur son compte Twitter, le syndicat exige l'abandon des projets relatifs à l'âge légal de départ à la retraite et à l'augmentation du nombre d'annuités de cotisations.
"Pour FO, si la réforme des retraites est pour le gouvernement la mère des réformes, les retraites seront pour nous la mère des batailles", prévient le syndicat.
De son côté, la CGT prévoit une journée d'action dès le jeudi 12 janvier 2023."En Haute-Garonne, une journée d’actions unitaire avec six organisations syndicales aura lieu le 12 janvier. Elle sera constituée de déploiements de tracts, et d’assemblées générales dans les entreprises du public et du privé", explique Cédric Caubère, le secrétaire général de la CGT 31, auprès de nos confrères de La Dépêche. Avant de conclure : "La seule solution est le retrait".
Quelles sont les alternatives à un recul de l'âge légal de départ à la retraite ?
Réforme des retraites : les alternatives au recul de l'âge de départ
Les syndicats ne se contentent pas de fustiger le projet du gouvernement. Selon eux, le dernier rapport du Conseil d'orientation des retraites (Cor) utilise des indicateurs discutables, comme l'espérance de vie ou le taux de productivité et de chômage. D'autres solutions existent pour éviter le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
Parmi elles, une augmentation des cotisations patronales et salariales à hauteur de 0,4% chacunes. Pour un salaire au Smic, une telle hausse représenterait 4 à 5 euros cotisés en plus. "Nous avons estimé qu’une hausse de 0,8% de la cotisation retraite permet d’engranger 10 milliards d’euros, ce qui bouche le trou", a calculé Cyril Chabanier, chef de la CFTC dans les colonnes de Capital.
L'amélioration du taux d'emploi des seniors, qui passerait par exemple par la proposition de contreparties aux employeurs, est également un moyen de ne pas recourir à la retraite à 64 ans.
Des solutions qui pourraient bien satisfaire les citoyens français, dont 83% se disent opposés à un départ à 65 ans...
Réforme des retraites : 86% des Français opposés à un départ à 65 ans
Selon la dernière édition du Baromètre* de l'économie réalisé par Odoxa pour l'Agipi,Challenges et BFM Business, 83% des Françaises et Français sont farouchement opposés à un départ à la retraite à 65 ans. "74% attendent un (improbable) maintien à 62 ans tandis que seulement 16% se disent favorables à un tel report à 64 ans", précise BFMTV. En somme, seuls 38% des sondés cèderaient à un report au-delà de 62 ans. Quelles sont les raisons d'une telle méfiance ?
- Défiance envers le gouvernement. 71% des Français ne font pas confiance à l'exécutif pour mener à bien une réforme des retraites "efficace", tandis que 72% ne croient pas que le gouvernement puisse proposer une loi "juste socialement".
- Instabilité économique. 78% des personnes sondées n'ont pas confiance en l'avenir de la situation économique française.
- Une réforme nécessaire ? Pour 58% des Français interrogés, cette réforme ne serait pas indispensable pour "réduire les déficits publis".
Du côté de l'opposition, le mécontentement se fait également entendre.
Réforme des retraites : l'opposition veille au grain
Au micro de franceinfo, Mathilde Panot a annoncé la volonté du parti de présenter "un contre-projet complet".
Nous réaffirmons qu'il est possible d'avoir la retraite à 60 ans avec 40 annuités (...) Nous avons fait un programme de gouvernement. Il est marqué noir sur blanc l’objectif que nous partageons de la retraite à 60 ans. - Mathilde Panot, présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale.
Clémence Guetté, député insoumise du Val-de-Marne, appelle la Première ministre à renoncer à son projet de réforme. "Le couperet (des 64 ou des 65 ans) va s’abattre sur des corps, sur des familles", a-t-elle martelé.
La gauche n'est pas seule à se dresser contre la réforme des retraites. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a exprimé sa volonté de "prendre la tête de l'opposition à la réforme". "Peut-être que certains de nos électeurs veulent participer à ces manifestations, c'est leur choix, c'est leur droit", a-t-il ajouté. Marine Le Pen, qui manifeste également une ferme opposition à l'égard de la réforme des retraites souhaitée par l'exécutif, a interpellé Elisabeth Borne ce 10 janvier. Elle lui reproche de vouloir faire payer aux Français "les échecs" du gouvernement, en leur imposant une réforme à laquelle ils sont majoritairement opposés.
Chez Debout la France, le président du parti, Nicolas Dupont-Aignan, pointe également le gouvernement du doigt. "Vous allez plonger dans la misère bon nombre de seniors qui n’auront pas d’emploi entre 62 et 64 ans et qui basculeront sur les minimas sociaux", déplore le député français.
Réforme des retraites : les conditions des Républicains pour soutenir le gouvernement
Faute de majorité présidentielle à l'Assemblée nationale, le gouvernement doit convaincre pour faire passer sa réforme des retraites. Pour ce faire, l'exécutif mise tout sur le soutien des Républicains. Après plusieurs semaines de négociations, le parti a demandé quelques ajustements à la réforme. Ces conditions sine qua none reposent essentiellement sur les questions des petites retraites comme celles des femmes qui n'ont pas pu cotisé tout au long de leur vie.
L'âge légal de départ à la retraite, en revanche, ne fait pas l'unanimité chez LR. Le président du groupe à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, désire reculer l'âge de départ à 63 ans tandis que la majorité sénatoriale est plutôt partisane du report à 64 ans. Aurélien Pradié, concurrent d'Eric Ciotti à la présidence du parti, souhaite seulement modifier la durée de cotisation.
*Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet du 4 au 5 janvier 2023. Échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas.
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