
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
Des annonces et des mécontentements. C'est ainsi que peut être résumée la journée du mardi 10 janvier, après la présentation de la réforme des retraites par Elisabeth Borne. La Première ministre a annoncé ce que tout le monde voyait venir : le recul de l'âge légal de départ à 64 ans, couplé à un allongement de la durée de cotisation, qui passera à 43 ans à partir de 2027. "Je veux le souligner : avec un âge légal à 64 ans en 2030 et 43 années de cotisation, notre système de répartition sera à l'équilibre", a précisé la locataire de Matignon, alors que les oppositions comme les Français sont vent debout contre ce recul.
La première génération concernée par ce nouvel âge de départ est celle née à partir du 1er septembre 1961. Alors qu'ils devaient partir à la retraite à l'automne prochain, ces Français devront travailler trois mois de plus afin de cotiser un trimestre supplémentaire. Interrogée sur France 2 à ce sujet mardi 10 janvier au soir, Elisabeth Borne a expliqué que la France avait "vraiment besoin de trouver un équilibre pour le système de retraite, pas dans cinq ans ou dans dix ans, mais maintenant". Répondant aux questions des Français, la Première ministre a rappelé que "le principe même d'un régime de retraites par répartition, [c'est que] les actifs financent les pensions des retraités". Pas question donc pour le gouvernement de demander des efforts supplémentaires à ceux qui sont déjà à la retraite.
Si vous êtes né le 1er septembre 1961 ou après, vous êtes impacté par la réforme des retraites d'Emmanuel Macron et vous devrez travailler plus longtemps que prévu. Trois mois, six mois, neuf mois... Combien de temps exactement cela représente-t-il pour vous ? On a fait le calcul ci-dessous.