La prime de Noël est versée à plus de deux millions de ménages éligibles sous conditions chaque année. Découvrez le montant auquel elle s’élève cette année.
Face à une situation sanitaire instable, les autorités sanitaires craignent une troisième vague de l'épidémie de coronavirus suite aux fêtes de fin d'année. Dans cet état d'esprit, le gouvernement a décidé de durcir le déconfinement. Initialement prévu de 21 heures à 6 heures du matin avec deux exceptions pour le 24 et le 31 décembre, le couvre-feu a finalement été instauré entre 20 heures et 6 heures du matin. En outre, la nuit du 31 décembre ne constitue plus une exception étant donné que le couvre-feu est finalement de rigueur à cette date. L'ouverture des salles de spectacle a également été repoussée dans l'espoir de ralentir la propagation du virus.
"On ne pourra pas reprendre une vie normale"
Ces mesures sont-elles suffisantes ? Pour certains spécialistes de la santé, il est évident que non. Luc Dauchet, maître de conférence en santé publique au CHU de Lille RMC, plaidait pour un reconfinement entre le 31 décembre et le 2 janvier sur le plateau de RMC. "Il s'agit de restreindre les risques à cette période du réveillon alors qu'actuellement rien n'interdit de se réunir à trente personnes en arrivant à 20 heures et repartant à six heures du matin", expliquait-il.
Ce confinement "éclair" de trois jours aurait pour objectif d'interdire les rassemblements du Nouvel an afin d'éviter la propagation du virus. "Les Français doivent avoir peur de la diffusion du virus. Le Covid-19 peut se diffuser dans les soirées sans conséquences graves mais après ils vont contaminer d'autres personnes et il va y avoir des décès et on ne pourra pas reprendre une vie normale", poursuit-il.