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Une étude objective. Les radars fixes sont souvent tiraillés entre leurs défenseurs qui arguent qu’il n’y a rien de mieux que de réduire la vitesse sur les routes pour faire baisser le nombre de morts, et leur détracteurs qui estiment que la sensibilisation est préférable à la la sanction. Et alors que depuis quelques années ces boîtiers gris fleurissent sur les routes, l’Insee a pour la toute première fois dévoilé une étude objective quant à leur efficacité pour sauver des vies. Le document révèle ainsi que les radars fixes installés depuis 2003 permettraient de réduire entre 50 et 75% le nombre de personnes tuées et entre 13% et 17% le nombre d’accidents corporels. Mais ce bénéfice ne serait toutefois que de courte durée puisque, passé six mois d’installation, seule une réduction de 11 % pour les accidents de la route, et de 25 % à 50 % pour les décès subsisterait.
Pourquoi l'effet bénéfique s'estompe-t-il ?
Pour expliquer cet effet bénéfique qui s’estompe au fil des mois, les auteurs de l’étude ont avancé plusieurs hypothèses. Selon eux, ceci pourrait être dû au fait qu’au cours des premiers mois d’installation du radar, les automobilistes "sur-réagissent" et ralentissent plus en avance, tandis qu’après plusieurs mois, ils ne réduiraient plus leur vitesse qu’à l’approche immédiate du boîtier, freinant ainsi brutalement. Et alors que l’étude "se concentre uniquement sur une commune dans son ensemble et non pas sur le lieu précis" d’implantation du radar, l’autre idée qui est également évoquée consiste à dire que les automobilistes emprunteraient d’autres voix pour contourner les boîtiers. Selon les chercheurs,"la circulation ainsi détournée peut entraîner des accidents qui ne se produiraient pas sur le site du radar" mais qui seraient toutefois pris en compte dans les calculs.
Au total, l’Insee a conclu que les radars fixes ont permis d’éviter quelque 2 750 blessés graves, 2 230 accidents graves et près de 740 décès entre 2003 et 2011. L’étude a été réalisée dans les communes de moins de 6 000 habitants. Les accidents ont par ailleurs été mesurés dans chacune de ces communes sur une base mensuelle ou trimestrielle de 1998 à 2007.