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A la rentrée du 2 septembre 2014, la réforme des rythmes scolaires, qui a été expérimentée l’année précédente, se généralise à l’ensemble de communes. Une nouvelle organisation du temps scolaire sera mise en place dans toutes les écoles (maternelles et primaires) publiques. La plupart des communes ont choisi le mercredi matin pour rétablir la semaine de quatre jours et demi.
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Cette mesure, élaborée par Vincent Peillon lorsqu’il était ministre de l’Education nationale, vise à enrayer l’échec scolaire chronique. Selon Najat Vallaud-Belkacem, la nouvelle ministre de la rue de Grenelle, "c’est une bonne réforme qui va permettre aux écoliers de mieux apprendre à lire, écrire et compter".
Concrètement, les 24 heures de classe hebdomadaires seront réparties sur quatre jours et demi avec des journées qui ne peuvent compter plus de 5h30 d’enseignement. La réforme prévoit cinq matinées de cours, période à laquelle les élèves sont le plus concentrés. Le mercredi est réglementaire, le samedi dérogatoire. En outre, trois heures par semaine doivent toujours être dégagées pour mettre en place des activités périscolaires.
Que risquent les maires réfractaires ?
L'ex-porte-parole du gouvernement a expliqué clairement ce dimanche 31 août sur TF1 qu’ "aucune exception" à la mise en œuvre de la réforme ne serait tolérée. "Il y a une obligation scolaire, il faut que les communes respectent la loi", a déclaré l’ancienne ministre des Droits des femmes. "La loi s'appliquera partout et il n'y aura pas d'exception. Il relèvera des élus locaux que les choses se passent bien", a-t-elle ajouté. Si les maires refusent quand même d’appliquer le nouveau texte, "alors ce seront les préfets" qui s’en chargeront, a-t-elle prévenue.
S’opposer à un décret est illégal. Les édiles qui refuseraient de s’y plier encoureraient une suspension voire une révocation.
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Najat-Vallaud Belkacem pourrait connaitre ici son premier baptême du feu en tant que ministre de l’Education. En effet, selon un sondage CSA pour RTL dévoilé ce lundi, la réforme Peillon est considérée comme une mauvaise chose par 60% des Français. Il y a un an, 53% des sondés estimaient pourtant que cette réorganisation était une bonne chose.
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