De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Insolite, glauque, curieux, sordide… autant d’adjectifs qui ne suffiraient pas à qualifier cette affaire digne d’une série policière américaine. Près de 700 litres de sang et de déchets humains ont été retrouvés dans le garage d’un homme d’une quarantaine d’années résidant dans les Pyrénées-Orientales. Thanatopracteur - ou embaumeur - de profession, il passait ses journées à prélever le sang et une partie des organes internes des corps sans vie.
Pour faire des économies, il conservait les déchets humains
L’homme, qui exerçait son métier en libéral, proposait ses services à plusieurs pompes funèbres. Selon les codes de son activités, il avait l’obligation de faire incinérer les restes de cadavres selon un protocole bien précis. Or d’après l ’Indépendant de Perpignan, qui a rendu publique cette affaire, l’embaumeur "n'a pu justifier d'aucun contrat avec un organisme chargé de la destruction des déchets humains" aux enquêteurs. Il est fortement soupçonné d’avoir fait l’impasse sur l’étape de l’incinération pour ne pas mettre la main au porte-monnaie.
Des risques sanitaires pour la population
Les enquêteurs le soupçonnent par ailleurs de s’être débarrassé illégalement des déchets qu’il a conservés. Selon eux, les restes de corps ont très bien pu être jetés aux ordures ou dans la nature à l’insu de la population et au mépris des règles d’hygiènes. Une hypothèse d'autant plus grave que les litres de sang manipulés ont pu contenir du sang contaminé. L’homme est ainsi poursuivi pour "élimination irrégulière de déchets présentant des risques infectieux et abandon illégal de déchets".
Mis en garde à vue jeudi dernier, il a été relâché et placé sous contrôle judiciaire. Il lui a également été interdit d’exercer.