La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Karim Benzema accuse le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, "d'avoir cédé à la pression d'une partie raciste de la France". C'est ce qu'il a déclaré au quotidien sportif espagnol Marca, à propos de sa non sélection en Equipe de France pour l'Euro 2016. Des propos qu'il a appuyés en rappelant le succès du Front national dans les urnes, qu'il qualifie de "parti extrémiste". "J'ignore si c'est une décision seulement de Didier, parce que je m'entends bien avec lui, avec le président (de la Fédération française de football, Noël Le Graët, ndlr) et avec tout le monde", a-t-il ajouté.
L'attaquant français n'a pas été sélectionné pour la compétition européenne qui se jouera en France du 10 juin au 10 juillet, en raison de son implication dans l'affaire du chantage à la sex-tape impliquant son coéquipier Mathieu Valbuena. "Ils m'ont déclaré non-sélectionnable, bien. Mais sur le plan sportif, je ne comprends pas pourquoi, et sur le plan judiciaire, je ne suis pas encore jugé et je suis présumé innocent. Il faudra attendre que la justice se prononce", a-t-il déclaré. Le récent vainqueur de la Ligue de Champions avec le Real Madrid a également réaffirmé son envie de jouer sous le maillot tricolore.
Ce mercredi matin, le secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, a condamné les propos de l'international français sur Twitter en les qualifiant "d'injustifiés et inacceptables". François Fillon a également qualifié cela "d'insupportable" au micro de RTL.
Des propos similaires à ceux d'Eric Cantona et de Jamel Debouzze
La non sélection de Karim Benzema, meilleur butteur en activité en équipe de France, ainsi que de Hatem Ben Arfa, un des meilleurs joueurs français en Ligue 1 cette saison - qui figure lui dans la liste des huit réservistes - suscite le débat.
Dans une chronique publiée dans le journal britannique The Guardian, Erica Cantona avait estimé que Didier Deschamps avait écarté ces deux joueurs "à cause de leur origine nord-africaine". Des propos que le président de la Fédération Française de Football (FFF) avait immédiatement jugé "stupides".
L'humoriste Jamel Debbouze avait aussi déploré le choix du sélectionneur dans une interview accordée à France Football : "Sportivement, comment fait-on pour se priver de joueurs extraordinaires comme eux ?" Pour l'humoriste, ces deux joueurs "payent la situation sociale" du pays. "Ces gamins représentent en plus tellement de choses, notamment en banlieues. N’avoir aucun de “nos” représentants en équipe de France (...) On “leur” en voudra toujours d’être ce qu’ils sont. Karim Benzema, et par extension Hatem Ben Arfa, payent la situation sociale de la France d’aujourd’hui".
Vidéo sur le même thème : Un petit mieux dans les ennuis judiciaires de Karim Benzema