De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le trafic aérien reprend progressivement son activité, mais nécessite des mesures sanitaires strictes. En effet, le coronavirus Covid-19 n’a pas disparu et le risque de transmission serait même plus élevé dans les avions, explique Futura Sciences. Ansys, un éditeur de logiciel de simulation, a dévoilé comment circulait le virus à travers l’air de la cabine. Cette dernière se base sur des modèles physiques complexes de flux d’air générés par le système de ventilation de l’avion. Cela lui permet de montrer de quelles façons les particules en suspension se propagent entre les passagers, qu'ils portent ou non un masque de protection.
Selon leurs résultats, les gouttelettes éjectées lors d’une toux ou d’un éternuement sont limitées si le masque est porté correctement. En conséquence, le risque de contamination des autres passagers est grandement réduit.
Réunir des spécialistes pour prendre des décisions efficaces
Face aux données relevées par Ansys, Futura Sciences a interrogé le directeur de santé pour savoir si des mesures supplémentaires pourraient être mises en place. Selon ses dires, il ne se considère pas suffisamment expert sur le sujet pour prendre des décisions lui-même.
"Je pense qu'il faut une collaboration entre experts de l'aérodynamique, virologues, avionneurs, compagnies aériennes et autorités afin d'établir des recommandations", explique Thierry Marchal. "Nous poursuivons nos collaborations en ce sens, conscients de notre niveau d'expertise et de nos limitations". Malgré tout, Ansys a déjà quelques pistes de réflexion, en complément du masque. Quelle est la place à privilégier pour éviter d'être contaminé ?
La place couloir à privilégier
Selon le directeur de santé chez Ansys, les gouttelettes ont davantage de chance d’être aspirées par les orifices d’évacuation de l’air si le passager est assis à la place couloir. Thierry Marchal suggère donc auprès de Futura Sciences qu’une personne présentant le moindre symptôme devrait être placée sur ce siège pour limiter les risques de propagation, en complément d’un masque de protection. Au contraire, les enfants, qui émettent moins de gouttelettes contaminées, pourraient être placés du côté du hublot pour admirer la vue. Il faudrait en revanche faire preuve de fermeté sur le port du masque. Au vu de l'ensemble de ces résultats, a-t-on plus de risques d'être contaminé si on prend l'avion ?
Moins de risque de contamination que dans un magasin
Le résultat de cette simulation peut rebuter de nombreuses personnes qui prévoient de prendre l’avion dans les prochaines semaines. Néanmoins, le directeur de santé chez Ansys se montre rassurant à l’égard des passagers les plus anxieux, souligne Futura Sciences. "D'un point de vue personnel et au regard des résultats de simulation, je me sentirais plus à l'aise (avec un risque plus faible d'être atteint par des gouttelettes contaminées) en voyageant une heure dans un avion qu'en passant une heure dans un magasin", confie Thierry Marchal. "Donc, si les passagers portent un masque, je n'aurais aucune appréhension à reprendre l'avion sur la base de mon expérience et de mes connaissances", conclut-il. Vous pouvez donc être rassuré.