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L'université d'été du Medef s'ouvre aujourd'hui à Jouys-en-Josas (Yvelines). A cette occasion, le président de l'organisation, Pierre Gattaz, a donné une interview au Parisien, dans lequel il évoque les attentes du mouvement et notamment la réforme de la loi travail.

La rentrée, c’est aussi pour les patrons. Dès aujourd’hui ils se réuniront à Jouys-en-Josas dans les Yvelines pour l’université d’été du Medef, présidé par Pierre Gattaz. Alors que les ordonnances sur la réforme du travail seront dévoilées jeudi, ce dernier a donné une interview exclusive dans Le Parisien.

Pierre Gattaz n’a pas caché son impatience sur la réforme et explique attendre beaucoup d’Emmanuel Macron. "Je veux que la France réussisse et nous sommes au pied du mur. Il y a eu le déclic de l’élection de Macron. Aujourd’hui, il faut confirmer le déclic. (…) Je l’encourage à aller au bout de la réforme du Code du travail. Surtout ne rien lâcher. Il est légitime pour la mener à bien. Il l’a mille fois annoncée et cela a été confirmé par les élections présidentielle et législatives", a confié Pierre Gattaz, assurant que les chefs d’entreprise avaient toujours pleine confiance dans le président. A l’université d’été du Medef, pas moins de 12 ministres sont attendus, mais ni le Premier ministre, ni le chef de l’Etat ne viendront.

Que pense-t-il de la réforme qui s’annonce ?

Pierre Gattaz est plutôt satisfait des pistes étudiées pour la réforme. Sur la question de la répartition entre les branches et l’entreprise, il confie que le Medef aurait aimé que le gouvernement aille encore plus loin.

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Le président de l’organisation patronale estime également que le plafonnement des indemnités prud’homales permettra aux TPE et PME de se développer : "[En ce qui concerne] les curseurs : plancher et plafond des indemnités prud’homales, etc. Je pense que ces curseurs doivent être orientés vers les TPE-PME afin de les faire grandir et qu’elles se transforment en ETI (NDLR : entreprises de taille intermédiaire). On a seulement 4500 ETI en France quand il y en a 9000 à 10 000 en Italie et en Angleterre et 12 500 en Allemagne."

Quant à la négociation avec d’autres représentants que les syndicats, il estime que cela va renforcer le dialogue social. "Si ce verrou n’est pas levé, on passera à côté de la réforme. Un représentant élu doit pouvoir négocier un accord. On ne doit pas restreindre le dialogue social à la présence d’un représentant syndical (…) Le principe de base doit être celui de l’élection ouverte à tous les salariés. Ensuite, on peut imaginer que ce salarié élu reçoive une formation définie de façon paritaire (en droit du travail, en économie, etc.) afin d’être sûr qu’il a les compétences pour négocier", a-t-il jugé..

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