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Jeudi 23 mars marquait la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Selon le ministère de l’Intérieur, 1,08 million de Français étaient présents sur tout le territoire. La CGT comptabilise de son côté 3, 5 millions de manifestants. La différence s’explique par la méthodologie employée pour élaborer ces chiffres. On peut noter un regain de mobilisation par rapport aux précédentes journées de grèves organisées par l’intersyndicale.
Les syndicats des services publics contestent toujours la réforme et comptent bien continuer la grève jusqu’à la suppression du texte. Parmi ces syndicats, la CGT-Chimie bloque des raffineries depuis le 7 mars dernier pour faire entendre leur voix. En ce sens, la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l'Orcher en Normandie, plus grand site en France, était à l’arrêt le week-end du 18 mars. D’autres raffineries ont suivi le pas et se sont mobilisées. Découvrez la situation des stations-service de votre département dans le diaporama ci-dessous.
Ces dernières semaines, les conséquences de ces blocages n’étaient pas encore visibles. Néanmoins, dès le lundi 20 mars, de nombreuses stations-service affrontaient les premières pénuries de carburant. Jeudi 23 mars, quatre salariés de la raffinerie de TotalEnergies en Normandie ont été réquisitionnés sur demande du ministère de la Transition énergétique, comme le rapporte Europe 1. Cette décision survie alors que 15% des stations-service sont actuellement en pénurie d’essence. La crainte du manque de kérosène pour alimenter les aéroports d’Orly et de Roissy ont entraîné ces réquisitions très contestées.
On vous présentait déjà lundi 20 mars, les départements les plus touchés par ces pénuries. Parmi eux, les Bouches-du-Rhône comptabilisaient à elles seules 25% de stations-service en pénurie de carburant, soit d’essence soit de gazole, selon FigData. Qu’en est-il pour ce week-end ?
Découvrez dans notre diaporama ci-dessous la situation dans votre région.
*Aucune donnée n’a été enregistrée pour la Corse.
- L’Ain compte 7,7% de stations en difficulté dont 2,6% en rupture partielle et 5,1% en rupture totale.
- L’Allier comptabilise 19% de stations en difficulté dont 13,9% en rupture partielle et 5,1% en rupture totale.
- L’Ardèche compte 10% de stations en difficulté dont 8,6% en rupture partielle et 1,4% en rupture totale.
- Le Cantal comptabilise 13,5% de stations en difficulté dont 3,8% en rupture partielle et 9,6% en rupture totale.
- La Drôme compte 17,7 % de stations en difficulté dont 8% en rupture partielle et 9,7% en rupture totale.
- L’Isère compte 8,8% de stations en difficulté dont 5,5% en rupture partielle et 3,3% en rupture totale.
- La Loire compte 10,2% de stations en difficulté dont 6,3% en rupture partielle et 3,9% en rupture totale.
- La Haute-Loire compte 13,5% de stations en difficulté dont 7,7% en rupture partielle et 5,8% en rupture totale.
- Le Puy-de-Dôme compte 17,1% de stations en difficulté dont 12% en rupture partielle et 5,1% en rupture totale.
- Le Rhône compte 11,8% de stations en difficulté dont 7,7% en rupture partielle et 4,1% en rupture totale.
- La Savoie compte 5,5% de stations en difficulté dont 4,4% en rupture partielle et 1,1% en rupture totale.
- La Haute-Savoie compte 4,2% de stations en difficulté, toutes en rupture partielle.
La Côte-d’Or compte 5 % de stations en difficulté dont 3,3% en rupture partielle et 1,7% en rupture totale.
Le Doubs compte 3% de stations en difficulté, toutes en rupture partielle.
Le Jura compte 10,5% de stations en difficulté, toutes en rupture partielle.
La Nièvre compte 1,7% de stations en difficulté, toutes en rupture partielle.
La Haute-Saône compte 3,4% de stations en difficulté dont 1,7% en rupture partielle et 1,7% en rupture totale.
La Saône-et-Loire compte 3,6% de stations en difficulté dont 2,2% en rupture partielle et 1,5% en rupture totale.
L’Yonne compte 3,6% de stations en difficulté, toutes en rupture partielle.
Le territoire de Belfort ne compte aucune station en difficulté.
Les Côtes-d’Armor comptent 30,2% de stations en difficulté dont 15,5% en rupture partielle et 14,7% en rupture totale.
Le Finistère compte 15,1% de stations en difficulté dont 11,6% en rupture partielle et 3,4% en rupture totale.
L’Ile-et-Vilaine compte 42,6% de stations en difficulté dont 14,2% en rupture partielle et 28,4% en rupture totale.
Le Morbihan compte 47,9% de stations en difficulté dont 20% en rupture partielle et 27,9% en rupture totale.
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