Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Des milliers d’hommes sont tombés dans le piège tendu par l’ONG Terre des Hommes. Cette dernière a en effet récemment crée le profil virtuel d’une fillette de dix ans, originaire des Philippines et prénommée Sweetie pour repérer des pédophiles présumés. Grâce à cet astucieux stratagème et aux quatre employés de l’ONG qui se relayaient pour écrire à la place de l’enfant virtuel et donc, répondre aux sollicitations des hommes qui lui ont écrit, quelques 20 000 prédateurs ont pu être repérés à travers 65 pays. Certains "étaient prêts à payer Sweetie pour qu'elle se livre à des actes sexuels devant sa webcam", a expliqué le directeur de la branche néerlandaise de Terre des Hommes, Albert Jaap van Santbrink, avant d’indiquer que l’ONG dispose désormais de leurs adresses, de leurs numéros de téléphone et même de photos d’eux prises grâce à la webcam. Transmises aux autorités des différents pays (dont Interpol), toutes ces informations devraient ensuite permettre d’arrêter de nombres pédophiles. "Vu que tout cela a lieu sur internet, ils pensent que personne ne les observe, il a donc été facile de collecter des informations à leur sujet", a également commenté Hans Guyt, responsable du projet.
Terre des Hommes dénonce le "tourisme du sexe par webcam"Car au-delà de sensibiliser les autorités sur les dangers d’Internet pour les enfants, Terre des Hommes souhaite avant tout dénoncer le phénomène de la prostitution d’enfants sur la toile. Reprenant des chiffres de l’ONU, l’ONG explique en effet que près de 750 000 pédophiles pouvaient à tout moment sévir par écrans interposés et ce, notamment dans certaines régions d’Asie. Selon Albert Jaap van Santbrink, si Terre des Hommes a été en mesure d'identifier des millers de "prédateurs", les autorités du monde entier devraient, quant à elles, être en mesure d'en identifier beaucoup plus.