De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
20minutes. Ce jeune militant originaire de Brest, était connu pour son engagement contre l’extrême-droite. Il faisait parti du groupe Action anti-fasciste. Pris à parti par trois autres jeunes dans un quartier commerçant du IXe arrondissement de Paris ce mercredi après-midi, la victime aurait reçu un coup de poing qui l’aurait projeté contre un poteau. En sang, il a été évacué vers l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, mais a rapidement été déclaré en état de mort cérébrale.
Une agression d'une rare violence
Selon Alexis Corbière, secrétaire nationale de Parti de gauche, le jeune homme est décédé. Les agresseurs, eux, appartiendraient au groupuscule d’extrême-droite JNR, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires, et seraient toujours en fuite ce jeudi matin. Bertrand Delanoë a fait part de son émotion. « J'apprends avec horreur l'agression mortelle perpétrée par des militants d'extrême-droite dont a été victime un jeune militant aux abords de la gare Saint-Lazare ce soir » a déclaré dans un communiqué le maire de Paris, qui souhaite « que la police et la justice parviennent à identifier rapidement les coupables ». De son côté, Alexis Corbière interpelle Manuel Valls sur la question de « la dissolution des groupes d’extrême-droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines ».
Emotion et indignation
Etudiant à Sciences Po, Clément, accompagné de deux amis, aurait été reconnu par un groupe de Skinheads à la sortie d’un magasin. L’agression, soudaine, a été d’une extrême violence. D’après les témoins de la scène, le jeune militant aurait reçu un coup de poing américain en pleine tête, puis aurait été roué de coups par ses agresseurs une fois à terre. Une enquête a été ouverte. Depuis les réactions se multiplient. Alexis Corbière parle d' « un meurtre politique en plein Paris », Pierre Bergé accuse lui la Manif pour tous d'avoir préparé le terrain. « L'immonde Barjot avait promis du sang le voilà qui éclabousse la démocratie et la République » a-t-il déploré sur Twitter. Du côté du FN, on évoque « un drame épouvantable ». « Nous le condamnons, comme nous condamnons toute forme de violence » a déclaré Florian Philippot, vice-président du FN. « On est dans une responsabilité individuelle, c'est à l'enquête de dire s'il y a une responsabilité collective. S'il y a une responsabilité collective, alors la loi républicaine devra être appliquée avec la plus grande fermeté, qui peut aller jusqu'à la dissolution. »