De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nous le savons à présent, le déconfinement n’est plus à l’ordre du jour. "Je crois qu’il y a un mot qu’il faut oublier, c’est le mot "déconfinement". Il n’est plus question de déconfiner, il est question d’adapter le confinement pendant les mois qui viennent", a préconisé Yves Buisson au micro de BFMTV, le 10 novembre dernier.
Covid-19 : vers un déconfinement partiel ?
Pour appuyer ses propos et son idée d’un déconfinement seulement partiel et non général comme en mai, l’épidémiologiste prend l’exemple du premier confinement. "Il faut tirer les leçons du passé. Lorsque l’on déconfine, le virus circule toujours et on va avoir un rebond épidémique, observe-t-il. Il ne faut pas déconfiner largement, n’importe comment comme ça a été fait parce qu’on est sûr du résultat : l’épidémie repartira", a-t-il prévenu.
Ainsi, selon lui, le futur déconfinement partiel permettra "à la vie économique de repartir". "Il faut aménager ce confinement de façon à permettre une vie normale et permettre aux commerces de refonctionner", a-t-il détaillé.
L’idée semble séduire le gouvernement. Olivier Véran, le ministre de la Santé, s’est d’ailleurs refusé, lundi 9 novembre, à affirmer une levée du confinement avant Noël. Lors du premier point d’étape qui s’est tenu jeudi 12 novembre, Jean Castex a, de son côté, ôté le mot déconfinement de son discours. Il a d’ailleurs rappelé "qu’aujourd’hui, en France, un décès sur 4 est dû au virus".
Il n’est donc pas question, pour l’heure, d’envisager un déconfinement.
Reconfinement : changement de stratégie
"Allègement", "mesures d’allègement", "alléger le dispositif"… Durant le point presse, le Premier ministre n’a jamais prononcé le mot déconfinement.
"Mon rôle n’est pas aujourd’hui d’aller dans le sens de la facilité, de céder à la pression, de faire ce qui serait espéré par beaucoup, et je les comprends, au risque de tout compromettre et de nous obliger à refermer dans deux semaines et pour tout le mois de décembre", a-t-il détaillé sur son compte Twitter.
La stratégie du gouvernement a évolué. Depuis quelques jours, l’exécutif se veut prudent. Il a d’ailleurs changé son vocabulaire, dès qu’il s’agit d’évoquer "l’après confinement".Il semblerait donc qu’il ne faille pas s’attendre à un déconfinement. Qu’envisage alors d’établir le gouvernement ?
Covid-19 : la méthode "Stop and Go" semble se confirmer
D’après Matthieu Croissandeau, éditorialiste politique BFMTV, pour éviter un grand relâchement, le gouvernement devrait opter, comme nous l’avons déjà évoqué, pour la méthode "Stop and Go" durant plusieurs mois. "Plutôt que de tout arrêter et de tout faire repartir (…) on va faire du pilotage de précision au jour le jour, et de semaines en semaines".
Comme l’avait évoqué Jean-François Delfraissy, le président du Conseil scientifique, il y aura peut-être une levée du confinement temporaire lors des fêtes de fin d’année. Néanmoins, il pourrait y avoir un couvre-feu en janvier. Et ainsi de suite, en fonction des données épidémiologiques. La liberté de circuler sans contraintes semble encore loin.
Coronavirus : vers une mise sous cloche jusqu'à l'été 2021 ?
D'ailleurs, dans un entretien au journal Le Monde publié ce samedi 14 novembre, Jean Castex a déclaré travailler à une stratégie de lutte contre le virus jusqu'à l'été 2021. Elle devrait être présentée fin novembre.
"Les rassemblements festifs, familiaux dans des salles de fêtes ne pourront pas reprendre avant longtemps. De même, les bars et les restaurants qui font aussi partie des endroits de contamination forte ne pourront pas rouvrir dès le 1ᵉʳ décembre, contrairement aux magasins de jouets, par exemple", a-t-il détaillé. "À l’inverse, le télétravail devra perdurer, sur la base d’un équilibre à trouver dans les entreprises pour éviter le tout ou rien."
L’arrivée du vaccin pourrait-elle changer la donne ?