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Mercredi 29 octobre, un soldat français a été tué dans le nord du Mali lors d’un accrochage "contre un groupe armé terroriste" a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Le chef de l’Etat a exprimé sa "grande émotion" ainsi que "son profond respect pour le sacrifice de ce sous-officier et des forces spéciales dans le cadre d’une mission particulièrement périlleuse qui a atteint ses objectifs". Le militaire était "sergent-chef du Commando Parachutiste de l’Air N°10" poursuit le communiqué.
Ce "violent accrochage", comme ceci a été qualifié par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a opposé les forces françaises à un groupe armé au Nord du Mali, dans l’Andrar des Ifoghas.
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Thomas Dupuy (32 ans) était natif de Toulouse et s’était engagé dans l’armée à l’âge de 23 ans. "Il avait notamment servi en Afghanistan en 2011, avant de rejoindre le théâtre sahélien en août dernier. Il était un spécialiste reconnu dans les domaines de l'appui aérien, des transmissions opérationnelles et du saut à ouverture très grande hauteur" indique par ailleurs le communiqué.
Ce dernier participait à une mission héliportée dans le massif du Tigharghar dans le cadre de l’opération Barkhane, lancée le 1er août dernier et dans laquelle 3000 militaires sont engagés. Succédant à l’opération Serval, celle-ci a pour mission de lutter contre les mouvements djihadistes dans l’ensemble du Sahel. À l'issue de l'opération au cours de laquelle Thomas Dupuy a perdu la vie, une "vingtaine de terroristes" ont été neutralisés a fait savoir le ministre de la Défense.