La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les Français doivent-ils s’attendre à la mise en place d’un nouveau couvre-feu ? Le gouvernement avait prévenu : des mesures plus restrictives n'étaient pas à exclure en cas de forte reprise de l’épidémie. Si l’exécutif les a pour le moment évitées, "le variant Omicron rebat les cartes", a déclaré le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité de l’émission Les 4 Vérités sur France 2. Et il n’a pas caché son inquiétude : "Il est nettement plus contagieux que tout ce qu'on a connu. Tous les 2 à 3 jours, les cas d'Omicron doublent", a-t-il alors indiqué. Déjà, des mesures ont été prises pour le 31 décembre : concerts, feux d’artifices, regroupement sur la voie publique… Tous seront interdits. Mais "si on constate qu'il y a une reprise très forte de l'épidémie liée [à ce variant], on ira plus loin", a précisé M. Attal. Selon France Info, un conseil de défense sanitaire doit se tenir après Noël.
Un couvre-feu pour le Nouvel An ?
Alors doit-on craindre la mise en place de nouvelles restrictions d’ici le 31 décembre ? Dans un avis publié le 16 décembre dernier, le Conseil scientifique indiquait que deux options pouvaient être envisagées pour le Jour de l’An : miser "sur la responsabilité individuelle", comme pour Noël, avec entre autres des tests massifs et des évènements en plus petit comité, ou prendre "des mesures de restriction significatives". "Au regard de l'accélération de l'épidémie, et des risques liés aux activités festives de fin d'années, [celles-ci] doivent pouvoir être prises par les autorités à l'occasion du réveillon (y compris le cas échéant sous la forme de limitation d'activités collectives ou de couvre-feux), avec la possibilité d’une déclinaison territoriale", précise l’organisme. Et d’ajouter : "Dans les jours qui viennent, la cinétique de l’évolution du variant Omicron en France ainsi que son évolution en Angleterre pourraient être une aide à la décision. Le choix entre ces différentes options relève de décisions politiques."
Actuellement, le taux d’incidence en France s’élève à 544,8, d’après Santé Publique France. Si tous les départements sont largement au-dessus du seuil d’alerte renforcée (150 cas pour 100 000 habitants), certains sont plus touchés que d’autres par la cinquième vague. Découvrez dans notre diaporama les 34 départements dont le taux d’incidence est supérieur à la moyenne nationale, selon les données de CovidTracker, datant du 21/12.