De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Morts mystérieuses, disparitions soudaines, les chats de la commune de Flers, dans l’Orne (Normandie) ont un destin funeste depuis cet été. D’après le journal local, l’Orne Combattante, plus d’une trentaine de chats sont victimes d’un mystérieux mal, probablement d’origine humaine.
"Il y a quelque chose de bizarre à Saint-Clair-de-Halouze [petit village de Flers]. J'ai perdu 6 chats depuis mars 2014" explique Sabrina Wisniewski, membre de l'association Halouze secours animal. Selon elle, les félins, en grand nombre dans la commune, seraient éliminés par des riverains pour éviter leur prolifération.
Plusieurs communes concernées par ces disparitions
L’un des problèmes étant que ces personnes ne font aucune différence entre les chats errants et les animaux de compagnie des habitants, déjà stérilisés. "Sept chats ont disparu en à peine deux jours, dans la même rue", s’exaspère Chantal Gatien, également membre de l'association de protection animale. "On tue des chats stérilisés alors qu’ils évitent une prolifération. Ils laissent la place à d’autres chats qui ne sont pas stérilisés" ajoute-t-elle.
L’association a d’ailleurs mis en place deux numéros pour répertorier les disparitions afin d’aider les gendarmes dans leur enquête.
Le phénomène commençant à s’amplifier et à s’étendre aux autres communes, la présidente de l’association a décidé de se renseigner auprès des services juridiques de la Société Protectrice des Animaux (SPA), pour que des réponses soient apportées face à ces actes. "Il faut que les gens qui ont perdu un chat continuent de nous contacter, pour que cette plainte ait un sens. Il ne faut pas se résigner", maintient-elle.
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Une autre solution pour les chats
Dans la commune voisine, pour éviter la prolifération des chats errants, une association, soutenue par la municipalité et la fondation 30 millions d’amis, a créé un refuge pour des "chats libres" stérilisés et nourris par des bénévoles, depuis automne dernier.
L’entretien et l’alimentation sont assurés par une association grâce aux dons et les abris sont fabriqués par les élèves d’un établissement d’enseignement adapté.
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