De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"J’assume totalement ce choix". Voici ce qu'affirme le chef de l’Etat lorsque le premier tour des municipales est évoqué, explique BFMTV. Lors d’une interview accordée au Point, le président de la République, Emmanuel Macron, est questionné sur les différentes polémiques le concernant en cette période de pandémie de coronavirus Covid-19. Les municipales en font partie. Beaucoup ne comprennent pas le premier tour a eu lieu, alors que les mesures de confinement survenaient deux jours après.
Bien que confiant, le chef de l’Etat avoue avoir hésité à reporter les élections, avant de finalement décider, le 12 mars 2020, de les maintenir. "Si le Conseil scientifique m'avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues", affirme le président de la République.
Une responsabilité que chacun doit tenir
"Je ne voulais pas que le pays pense qu'il y avait une manipulation, que les gens puissent se dire que j'avais trouvé là un prétexte pour ne pas les organiser". Emmanuel Macron salue dans le même temps le travail effectué par les élus et le personnel des mairies pour la tenue du premier tour qu’il qualifie de "formidable". Pour le chef de l’Etat, les citoyens s’étant rendu dans les bars et les parcs le même jour que le premier tour des municipales, deux jours avant la mise en place du confinement, sont bien plus responsables des hausses de contamination dans le pays.
Pour ce qui est du second tour, ce dernier a, bien évidemment, été reportée. Initialement prévu le 22 mars 2020, le gouvernement doit prendre la décision, sur la base d'un rapport remis le 23 mai. Trois possibilités sont envisagées en fonction de l'évolution de la pandémie du nouveau coronavirus : il pourrait avoir lieu le 21 juin, à l'automne ou encore en 2021.