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Le syndicat FO des chauffeurs de bus de la ville dénonce "l'odeur insoutenable des Roms" et réclame une navette spécialement pour eux.

Tous les jours, des familles roms prennent le bus de la ligne 9 afin de circuler entre le centre-ville et le camp du quartier de Grammont. Dominique Granier, délégué syndical à la TaM (Transports de l’agglomération de Montpellier) a demandé de "créer une navette spécialement pour eux" car ils sentiraient trop mauvais tout en affirmant "ne rien avoir contre ces gens-là", rapporte Libération. D’après le syndicaliste "c’est une véritable infection" et cette situation représente un "danger sanitaire".

"Luttons contre la pauvreté, pas contre les pauvres !"

Une démarche que condamne la CGT qui a publié sur sa page Facebook : "Ce ne sont pas des lépreux, ils sont suivis sur le plan sanitaire ! Luttons contre la pauvreté, pas contre les pauvres !". "C’est une honte. Oui, il y a une mauvaise odeur quand les Roms sont dans le bus et on le signale depuis deux ans mais ce n’est pas leur faute. C’est parce qu’on les abandonne tellement qu’ils n’ont qu’un robinet sur leur camp ! Ce ne sont pas des animaux. On ne va pas reproduire l’apartheid à Montpellier", s’est exclamé Bernard Gotis, délégué syndical CGT à la TaM. "Notre direction a décidé de suivre ce syndicat en supprimant un morceau de cette ligne de bus très fréquentée par les Roms et de faire sous-traiter cette portion de ligne", a-t-il indiqué à Libération.

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La direction de la TaM aurait promis un nettoyage plus poussé pour les bus de la ligne 9 avant de sous-traiter la portion de la ligne voire même de la supprimer complètement a rapporté Djamel Boumaaz, conducteur de bus et élu FN au conseil municipal de Montpellier. Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de la compagnie a été chargé de se rendre sur place afin d’examiner la situation.

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