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Selon Europe 1, Mohamed Merah aurait participé à un braquage à Toulouse entre les tueries qu'il a commises.

C’est une révélation faite ce jeudi 11 décembre par Europe 1. Entre le 15 et le 19 mars, soit entre les deux terribles attentats qu’il a commis, Mohamed Merah aurait participé à un braquage ciblant une bijouterie toulousaine. Plusieurs indices concordants incitent les enquêteurs à se diriger vers cette piste.

Même calibre, mêmes gestes

Premièrement, c’est le modus operandi du tueur au scooter qui a interpellé les fonctionnaires de police. Le braquage impliquant trois hommes s'est produit dans la nuit du 16 au 17 mars 2012. Ces derniers se rendent au domicile d’un bijoutier avant de le conduire de force dans sa boutique. Les malfaiteurs s’en sortent avec un butin de 200.000 euros (or et bijoux). Sur les lieux, les gendarmes retrouvent une cartouche de calibre 11.43 (le même que celui de Merah). Ce détail pouvant paraître insignifiant fait que cette enquête est confiée aux policiers de l’antiterrorisme et de la PJ toulousaine.

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Selon Europe 1, ces derniers constatent sur les images de vidéo-surveillance que l’un des trois hommes se fend de la même "maladresse" que le terroriste. À savoir, laisser tomber son chargeur au sol. Toujours selon les informations de la radio généraliste, le geste serait identique à celui observé sur les images de vidéo-surveillance lors de l’assassinat des deux parachutistes.

Vidéo du jour

Le fruit du butin retrouvé dans la voiture de Merah

Pour se débarrasser de la marchandise, les malfaiteurs ont revendu leur butin pour 10.000 euros en liquide. Une part de cette somme a été retrouvée dans la voiture du tueur au scooter. Les policiers en sont arrivés à cette conclusion en retrouvant les empreintes de l’acheteur sur les billets. L’acheteur en question par ailleurs, n’est autre que celui qui a vendu le fusil mitrailleur qui a servi au terroriste lors de la tuerie d’Ozar Hatorah précise Europe 1.       

Pour l’heure, les enquêteurs ne sont pas parvenus à identifier les complices ni à déterminer la nature des liens qu’ils entretenaient avec Mohamed Merah.

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