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La messe d’installation du pape François se prépare comme un véritable évènement. Des milliers de fidèles et plusieurs chefs d’Etats sont attendus mardi à Rome pour assister à cette cérémonie. Venus des quatre coins du monde, les dirigeants, parfois controversés, ont en effet commencé à arriver dès ce lundi dans la capitale italienne. Et alors que le pape François est Argentin, la présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner est arrivée dès dimanche afin de pouvoir s’entretenir avec le nouveau pape. Un rendez-vous d’autant plus important que, du temps où il était archevêque de Buenos Aires, l’ancien cardinal Jorge Mario Bergoglio ne s’est pas privé pour critiquer le pouvoir.
Parmi les invités politiques de cette messe d’installation, devraient également figurer le vice-président américain Joe Biden, le président mexicain Enrique Pena Nieto et son homologue chilien Sebastian Pinera. Tandis que 40% des catholiques vivent en Amérique latine, la présidente brésilienne Dilma Roussef devrait, elle aussi, se rendre dans la Ville Eternelle.
Chefs d’Etats et têtes couronnées
Du côté des chefs d’Etats Européen, la la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et son homologue espagnol Mariano Rajoy devraient faire le déplacement. L’Union européenne sera, quant à elle, représentée par les présidents du Conseil européen Hermann Van Rompuy, et de la commission européenne, José Manuel Barroso. Quelques têtes couronnées devraient également être présentes comme le roi des Belges Albert II et la reine Paola, ainsi que le Grand Duc du Luxembourg et une partie de sa famille, de même que le Duc de Gloucester pour le Royaume-Uni.
"Tous ceux qui veulent venir sont les bienvenus"
Mais tous les chefs d’Etats qui seront présents mardi ne font pas l’unanimité dans l’opinion publique internationale. La venue du président zimbabwéen Robert Mugabe, 89 ans, est en effet controversée. Le plus vieux chef d’Etat africain est accusé de nombreuses violations des droits de l’homme dans son pays. Et bien qu’il soit interdit sur le sol européen, l’Italie n’a pas pu lui refuser de se rendre au Vatican pour la cérémonie de mardi car c’est un fervent catholique. Robert Mugabe a déjà bénéficié de cinq dérogations de ce genre en l’espace de huit ans. Il était ainsi notamment venu pour les funérailles de Jean-Paul II en 2005 et pour la béatification de Benoît XVI en 2011.
Et alors que la venue du président taïwanais Ma Ying-jeou, qui a déjà suscité l'ire de Pékin, le porte-parole du Vatican, le père Lombardi a tenu à souligner que "tous ceux qui veulent venir sont bienvenus".