Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Bas les masques. C'est désormais officiel : ce bout de tissu qui cache la moitié de nos visages depuis plusieurs années maintenant, n'est plus obligatoire dans les transports en commun. Bus, tramway, avion, métro, train : vous voyagerez désormais à visage découvert... Ou pas ! Certains passagers expriment d'ores et déjà leur volonté de conserver le masque quand ils se déplacent, pour des raisons diverses et variées. Trois d'entre eux, Anne, Élise et Ludovic* nous ont partagé leurs motivations.
Anne s'apprête à prendre l'avion pour partir en vacances. Obligation ou pas, une chose est sûre : elle continuera à porter son masque. "Il y a trop de brassage dans les aéroports (...) je n'ai vraiment pas envie d'avoir le Covid-19 alors que je pars en vacances !", raconte-t-elle. Malgré son schéma vaccinal complet, Anne considère les aéroports comme des lieux de passage et d'échange trop importants pour ne pas conserver son masque.
Le masque "protège des odeurs désagréables"
Élise, parisienne, a de son côté trouvé une nouvelle utilité au masque. "Je compte garder le masque dans le métro, que je prends quotidiennement pour aller au travail, car, Covid ou pas, cela reste pour moi l'un des endroits les plus sales et les plus bondés de la ville", explique-t-elle.
Elle se dit "rassurée" d'avoir cette protection, "qui protège aussi des odeurs désagréables, notamment les effluves de transpiration de mes voisins de rame quand il fait très chaud...".
"On peut toujours tomber à côté d'une personne à risque"
Ludovic, 22 ans, qui prend les transports en commun plusieurs fois par semaine pour aller travailler, compte continuer à se couvrir le visage dans certains cas. "S'il y a du monde, je le porterai bien sûr, pour me protéger mais surtout protéger les autres du virus. Je suis vacciné avec deux doses et j'ai déjà eu le Covid-19 une fois, alors je m'inquiète plus pour mes voisins de train que pour moi. On peut toujours tomber à côté d'une personne à risque", confie-t-il, avant d'ajouter qu'il réfléchit de la même manière dans tous les lieux publics : au travail, au supermarché...
*Les prénoms des personnes citées ont été modifiés