De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une étape franchie. Le gouvernement a adopté le projet de loi sur le mariage pour tous ce mercredi. La prochaine étape sera donc l'examen détaillé de ce texte par le Parlement dès le mois de janvier prochain. Mais alors que le sujet fait débat depuis plusieurs semaines, cette décision constitue l'une des réformes sociétales les plus importantes qui aient été décidées depuis des décennies. Et les réactions sont nombreuses.
"Dans dix ans, y’a plus personne"
Invité de France Culture, le grand patron et sénateur UMP, Serge Dassault n'a pas mâché ses mots à l'égard de cette décision. "On veut un pays d’homos ? Dans dix ans, y’a plus personne, c’est stupide", a-t-il ainsi déclaré avant de s'interroger: "Il n’y a plus de renouvellement de la population. A quoi ça rime ?". Et d'expliquer: "Regardez dans l’Histoire, la Grèce, c’est une des raisons de sa décadence. C’est l’arrêt de la famille, c’est l’arrêt du développement des enfants, c’est l’arrêt de l’éducation, c’est un danger énorme pour l’ensemble de la nation, énorme".
"Un progrès pour toute la société"
Najat Vallaud-Belkacem a, quant à elle, rapporté que François Hollande a estimé que cette loi sur le mariagehomosexuel représente "un progrès pas seulement pour quelques-uns mais pour toute la société". La porte-parole de gouvernement a ensuite insisté sur le fait que pour le Chef de l'Etat, le débat est tout à fait "légitime", mais qu'il doit demeurer "maîtrisé" et être "respectueux des opinions comme des croyances". Elle a ensuite rappelé que "le président a souligné à nouveau combien ce texte était une étape vers l'égalité des droits" et que "ce texte prend résolument en compte l'intérêt supérieur de l'enfant".
De son côté, Dominque Bertinotti a précisé au sortir du Conseil que "le débat va se poursuivre au travers des auditions que vont mener les parlementaires". La ministre de la Famille a par ailleurs souligné que "toutes les opinions peuvent être entendues à conditions que le débat reste de qualité".