Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Presque trente ans après la Marche pour l'égalité et contre le racisme, le 3 décembre 1983, des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et en régions à l'appel des grandes associations antiracistes et des syndicats. Dans la capitale, en première ligne du cortège, se trouvaient les organisateurs de cette marche, dont les présidents de SOS Racisme, de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et de la Ligue des droits de l'homme.Selon les associations, 25 000 personnes auraient participé à l’événement contre 3 900 pour la police. "Il était temps de réinvestir la rue pour porter un discours fort, solidaire, collectif", a déclaré la présidente de SOS Racisme, Cindy Leoni, avant d’ajouter : "La marche d'aujourd'hui doit être un point de départ, d'autres formes de mobilisation sont à lancer". Sur les banderoles, on pouvait notamment lire "Halte au racisme" ou "Originaires d'Outre-Mer contre le racisme"."Les valeurs de la République insultées"De nombreux élus ont également rejoint la marche. A l'instar de George Pau-Langevin, la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative. Seule ministre du gouvernement, elle n’a pas caché pas son dégoût face au climat ambiant : "Quand on insulte une ministre, ce sont les valeurs de la République qui sont insultées. Nous sommes venus pour dire que le racisme n’est pas possible".Certains participants étaient toutefois surpris par une affluence en demi-teinte. "Je suis déçu et n'arrive pas à comprendre pourquoi nous sommes si peu", a regretté Steevy Gustave, un Antillais élu de Brétigny-sur-Orge (Essonne), à l'origine d'une pétition "France ressaisis toi" qui a recueilli 120 000 signatures. "Ceux qui sont là sont ceux qui peuvent tenir les digues", a-t-il estimé.Vidéo de la Marche contre le racisme du 1er décembre :